Depuis quelques jours, lâaffaire du transfert des gazelles oryx de la RĂ©serve naturelle de RanĂ©rou au site privĂ© de Bambilor, dĂ©fraye la chronique. Certaines voix se sont Ă©levĂ©es pour qualifier de crime environnemental » un tel transfert ; dâautres sâaventurent Ă parler de transfert frauduleux » ou encore le concept de conflit dâintĂ©rĂȘt » du fait de lâimplication de Monsieur Abdou karim Sall, Ministre de lâEnvironnement et du DĂ©veloppement Durable. Lâobjet de cette contribution est dâapporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse afin de dĂ©montrer quâil nây a aucune irrĂ©gularitĂ© dans ce processus de transfert encore moins de violation de la loi. La seule constance dans cette affaire, câest le souci de prĂ©server cette espĂšce en voie de disparition. Alors, il urge dâapporter des prĂ©cisions afin de recadrer le dĂ©bat et Ă©clairer lâopinion publique sur ce supposĂ© projet dâextermination» de ces espĂšces qui, en rĂ©alitĂ© ne repose sur aucun fondement sĂ©rieux et les diffĂ©rentes interpellations ne rĂ©sistent pas Ă lâanalyse et Ă la logique. Avant de dâapporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse, il convient tout dâabord de sâattarder un peu sur lâespĂšce en tant que telle et son environnement. Ce qui nous permettra de mieux Ă©lucider nos propos. Zoom sur les Gazelles Oryx et leur environnement. Oryx gazelle ou gemsbok Oryx gazella est une espĂšce de bovidĂ© souvent considĂ©rĂ©e comme une antilope, bien quâelle ne soit pas de la famille Antilopinae, mais de la famille Hippotraginae. Le nom oryx gazelle vient de la beautĂ© de son pelage ; lâanimal a de grands traits noirs sur ses flancs, ses pattes et sa tĂȘte claire, celle-ci paraissant maquillĂ©e. Il est trĂšs commun par rapport aux autres espĂšces dâoryx comme lâoryx a gazelle, Ă©teint Ă lâĂ©tat sauvage. Ruminant, herbivore, il se nourrit de diverses graminĂ©es, des melons tsama, des tubercules et des racines car cela qui lui permet de complĂ©ter son apport badhowen en eau. Pour se dĂ©fendre, il abaisse ses cornes parallĂšlement au sol puis bondit en avant avec une grande prĂ©cision. Il a la rĂ©putation dâĂȘtre la seule antilope capable de tuer les lions et des lĂ©opards, en effet plusieurs de ces fĂ©lins ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s morts aprĂšs sâĂȘtre fait encorner par les cornes de lâoryx. Cadre juridique de la conservation et protection de la biodiversitĂ© au SĂ©nĂ©gal Conscient du rĂŽle et de lâimportance de la diversitĂ© biologique Ă tous les niveaux et des nombreuses menaces pesant sur ses Ă©lĂ©ments constitutifs, le SĂ©nĂ©gal a signĂ© puis ratifiĂ© en 1994 la Convention sur la DiversitĂ© Biologique CDB. A travers ces actes, le pays sâest engagĂ© solennellement Ă contribuer Ă lâatteinte des objectifs que se fixe la Convention. Pour ce faire, le SĂ©nĂ©gal sâest dotĂ© en 1998 dâune StratĂ©gie Nationale et dâun Plan National dâActions pour la Conservation de la BiodiversitĂ© SPNAB, articulĂ©s autour de quatre objectifs stratĂ©giques majeurs i la conservation de la biodiversitĂ© dans les sites de haute densitĂ©, ii lâintĂ©gration de la conservation de la biodiversitĂ© dans les programmes et activitĂ©s de production, iii le partage Ă©quitable des rĂŽles, responsabilitĂ©s et bĂ©nĂ©fices dans la gestion de la biodiversitĂ© et iv lâinformation et la sensibilisation de tous les acteurs sur lâimportance de la biodiversitĂ© et la nĂ©cessitĂ© de sa conservation. LâĂ©valuation rĂ©guliĂšre de la mise en Ćuvre de cette stratĂ©gie et de son plan dâactions Ă travers cinq rapports nationaux, a permis jusque-lĂ dâapprĂ©cier les nombreux rĂ©sultats obtenus en matiĂšre de conservation des ressources biologiques. Il sâagit ici dâun cadre formel qui lui permet dâappuyer, de formaliser et dâharmoniser sa stratĂ©gie et sa politique de conservation et de gestion des ressources naturelles. Cependant, il faut rappeler que la protection de la biodiversitĂ© nâa pas commencĂ© avec la ratification de la convention. Câest un long processus entamĂ© depuis la pĂ©riode coloniale qui a permis au SĂ©nĂ©gal la conservation dâune partie de la biodiversitĂ© au niveau dâaires protĂ©gĂ©es comprenant 6 parcs nationaux, 6 rĂ©serves dâavifaunes, 3 rĂ©serves de biosphĂšres, 3 sites du Patrimoine Mondial, 213 forĂȘts classĂ©es. Ces aires protĂ©gĂ©es sont entretenues Ă travers une tradition de conservation institutionnalisĂ©e depuis plusieurs dĂ©cennies. Au regard de la Convention sur la BiodiversitĂ© de 1992, on perçoit aisĂ©ment lâimportance de la biodiversitĂ© qui, Ă travers les multiples services quâelle procure, permet Ă lâhumanitĂ© de bĂ©nĂ©ficier de ressources importantes notamment sur les plans nutritionnel, Ă©conomique, sanitaire, environnemental, Ă©ducatif, esthĂ©tique, rĂ©crĂ©atif, social et culturel. Quant au cadre lĂ©gislatif et rĂ©glementaire, les dispositions qui sâappliquent Ă la biodiversitĂ© au SĂ©nĂ©gal sont reparties principalement entre les divers codes rĂ©gissant la gestion des ressources naturelles Code forestier, Code de la chasse et de la protection de la faune, Code de la pĂȘche maritime, loi portant rĂ©glementation de la pĂȘche dans les eaux continentales, Code de lâenvironnement, Code gĂ©nĂ©ral des CollectivitĂ©s localesâŠ, certaines lois loi dâorientation agro-sylvo-pastorale, loi sur la biosĂ©curitĂ©, loi dâorientation de la filiĂšre des biocarburants, loi sur la bioĂ©thique⊠et les dĂ©crets dâapplication qui les accompagnent. La procĂ©dure de transfert des gazelles Oryx ne souffre dâaucune irrĂ©gularitĂ© et elle est en phase avec la nouvelle politique de lâEtat en matiĂšre de conservation de la biodiversitĂ©. Au SĂ©nĂ©gal, la conservation de la biodiversitĂ© est dĂ©volue au ministĂšre de lâenvironnement et du dĂ©veloppement durable Ă travers ses diffĂ©rentes directions et les points focaux nationaux mis sur pied Ă cet effet Convention sur la diversitĂ© biologique, Protocole de CarthagĂšne sur la biosĂ©curitĂ©, Protocole de Nagoya sur lâaccĂšs et le partage des bĂ©nĂ©fices. Ainsi, câest ce ministĂšre qui dĂ©finit les orientations Ă travers sa lettre de politique sectorielle. Cependant, la Direction des Parcs Nationaux DPN joue un rĂŽle fondamental dans la mesure oĂč elle permet dâassurer la mise en Ćuvre de la politique nationale en matiĂšre de conservation de la faune sauvage, conformĂ©ment aux orientations mondiales dĂ©finies Ă travers les conventions internationales relatives Ă la conservation de la biodiversitĂ©. Par ailleurs, le SĂ©nĂ©gal, dans le cadre de sa politique de gestion durable de la biodiversitĂ© a mis en Ćuvre un ensemble de mesures et dâinstruments visant la conservation durable de la biodiversitĂ© terrestre et aquatique. De ce point de vue, toujours dans le souci de prĂ©server et dĂ©velopper le potentiel de la faune du SĂ©nĂ©gal, les autoritĂ©s Ă©tatiques ont, depuis quelques annĂ©es, entamĂ© le processus de protection de ces espĂšces en voie de disparition, Ă lâinstar de la gazelle oryx, en faisant appel aux initiatives privĂ©es nationales et aux collectivitĂ©s territoriales. Cela sâest fait dans le cadre de partenariats en vue de la conservation Ă travers la crĂ©ation de rĂ©serves de faune sauvage. Ces initiatives privĂ©es ont rĂ©pondu largement aux attentes et ont beaucoup contribuĂ© au processus de repeuplement des espĂšces en voie de disparition telles que la gazelle oryx dont il est question. Ainsi, conventionnellement, il existe principalement deux mĂ©thodes en vue de conserver la biodiversitĂ© il sâagit dâune part de la conservation in situ et dâautre part de la conservation ex situ. Dans la conservation in situ, elle se dĂ©roule, en dehors des aires protĂ©gĂ©es, il existe un ensemble de mĂ©thodes traditionnelles de conservation de la biodiversitĂ© Ă travers les forĂȘts et bois sacres, les cimetiĂšres ou lieux de cultes, les parcs agro forestiers, etc. Quant Ă la conservation ex situ, elle permet de mener plusieurs activitĂ©s de conservation Ă travers les banques de gĂšnes, les plantations conservatoires, les jardins botaniques, les arboreta, les herbiers, les parcs zoologiques et forestiers et les rĂ©serves de faune privĂ©es, etc. Pour ce qui est des espĂšces animales, le totĂ©misme a permis la conservation de certaines espĂšces par des familles ou des clans. Alors, comme la loi permet Ă tout citoyen qui remplit les conditions dâaccueil et de prĂ©servation, de disposer de ces espĂšces, en vue de leur repeuplement, pourquoi vouloir exclure certaines personnes, du seul fait de la fonction quâelles occupent, encore quâaucune incompatibilitĂ© liĂ©e Ă cette fonction nâait Ă©tĂ© relevĂ©e. Alors, oĂč se situe le problĂšme ? Par ailleurs, lâexpression qui revient souvent est celle de propriĂ©tĂ© privĂ©e » alors que ces espĂšces sont dans le patrimoine et appartiennent Ă lâEtat du SĂ©nĂ©gal, Ă titre exclusif. Cela est dâautant plus vrai quâil nây a aucune transaction encore moins une donation. Pour rappel, ces espĂšces qui font lâobjet de protection soit intĂ©grale soit partielle, ne peuvent faire lâobjet de transaction commerciale internationale ou dâabattage. En outre, les procĂ©dĂ©s techniques tels que le transfert ou la capture sont gĂ©rĂ©s par la Direction des Parcs Nationaux, Ă titre exclusif. Alors, dans ces conditions, oĂč se situe lâirrĂ©gularitĂ© ou la fraude, encore faudrait-il le prouver. A notre avis, lâheure nâest pas Ă lâamalgame et certains termes doivent ĂȘtre manipulĂ©s avec attention et dĂ©licatesse. Le seul reproche que lâon peut faire Ă Monsieur Abdou Karim Sall, est celui dâavoir rĂ©guliĂšrement saisi les services compĂ©tents, comme tout citoyen, en vue dâobtenir lâautorisation de transfĂ©rer ces espĂšces, dans son site oĂč les conditions dâaccueil et dâhĂ©bergement sont favorables Ă leur Ă©panouissement et Ă leur reproduction. Donc, il ne faudrait pas ĂȘtre plus royaliste que le roi, en voulant distinguer lĂ oĂč la loi ne distingue pas ! Mamadou DIALLO, Juriste spĂ©cialisĂ© en Droits Humains Doctorant Ă lâUCAD
PlustĂŽt ou plus tard, vous aurez besoin dâaide pour rĂ©ussir ce jeu stimulant et notre site Web est lĂ pour vous fournir des CodyCross Ensemble dâespĂšces dont fait partie la gazelle rĂ©ponses et dâautres informations utiles comme des astuces, des solutions et des astuces. Ce jeu est fait par le dĂ©veloppeur Fanatee Inc, qui sauf CodyCross a aussi dâautres jeux merveilleux et Programme officiel de la classe de seconde BO spĂ©cial n°4 24 avril 2010. Par Lydie, Professeur de SVT Chap 1 La biodiversitĂ© rĂ©sultat et Ă©tape de lâĂ©volution La biodiversitĂ© est Ă la fois la diversitĂ© des Ă©cosystĂšmes, la diversitĂ© des espĂšces et la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique au sein des espĂšces. LâĂ©tat actuel de la biodiversitĂ© correspond Ă une Ă©tape de lâhistoire du monde vivant les espĂšces actuelles reprĂ©sentent une infime partie du total des espĂšces ayant existĂ© depuis les dĂ©buts de la vie. Au sein de la biodiversitĂ©, des parentĂ©s existent qui fondent les groupes dâĂȘtres vivants. Ainsi, les vertĂ©brĂ©s ont une organisation commune. Les parentĂ©s dâorganisation des espĂšces dâun groupe suggĂšrent quâelles partagent toutes un ancĂȘtre commun. La diversitĂ© des allĂšles est lâun des aspects de la biodiversitĂ©. La dĂ©rive gĂ©nĂ©tique est une modification alĂ©atoire de la diversitĂ© des allĂšles. Elle se produit de façon plus marquĂ©e lorsque lâeffectif de la population est faible. La sĂ©lection naturelle et la dĂ©rive gĂ©nĂ©tique peuvent conduire Ă lâapparition de nouvelles espĂšces. Quâest ce que la biodiversitĂ© ? La biodiversitĂ© est la diversitĂ© du vivant . Elle est Ă la fois la diversitĂ© âș des Ă©cosystĂšmes Ă la surface de notre planĂšte Ex 1 âș des espĂšces Ex 2 âș gĂ©nĂ©tique au sein dâune mĂȘme espĂšce Ex 3 Exemple 1 La biodiversitĂ© sur la planĂšte Une mangrove au brĂ©sil DĂ©sert de Californie La banquise de l'antartique - BarriĂšre de Corail Savane africaine - Un lac canadien - Exemple 2 La biodiversitĂ© des espĂšces Une abeille qui butine un pissenlit Apis millifera sur un Taraxacum officinale - ElĂ©phant dâAfrique Loxondonta - Exemple 3 La biodiversitĂ© Ă lâintĂ©rieur dâune mĂȘme espĂšce Les tomates Solanum lycopersicum Les escargots des haies Cepaea nemoralis - SVT 2e Belin 2010, p. 66 Notion 1 La biodiversitĂ© au fil du temps Une forĂȘt du carbonifĂšre reconstitution. Il y a 300 Ma le milieu terrestre Ă©tait dominĂ© par des groupes aujourdâhui rĂ©duits ou disparus. CrĂ©dit image LA QUESTION Les paysages anciens reconstituĂ©s nous montrent que ceux-ci Ă©voluent au fil du temps ⊠mais comment lâexpliquer ? Le graphe reprĂ©sente le nombre de taxons* appartenant aux grands groupes de vĂ©gĂ©taux terrestres depuis 245 Ma. La largeur dâune bande est proportionnelle au nombre de taxons prĂ©sents Ă un moment donnĂ©. On peut ainsi y lire que les prĂȘles et les fougĂšres sont de trĂšs vieux taxons qui existent encore aujourdâhui. Par ailleurs les fougĂšres Ă graines et les Cycadales dont on retrouve des fossiles , se sont Ă©teintes au crĂ©tacĂ© il y a 70Ma environ. Les plantes Ă fleurs actuelles angiospermes ne sont apparues quâil y a environ 130 Ma. Image Livre SVT 2e, Hatier 2010 p. 18 *Taxon ensemble dâĂȘtres vivants ayant des caractĂ©ristiques communes, ici chaque couleur correspond Ă un taxon LA RĂPONSE VoilĂ pourquoi les paysages changent au fil du temps câest parce que les espĂšces changent. JE RETIENS LâĂ©tat actuel de la biodiversitĂ© ne reprĂ©sente donc quâune Ă©tape de lâhistoire du monde vivant. En effet au cours de lâhistoire de la vie , des espĂšces sont apparues, dâautres ont disparu souvent sous lâeffet de lâenvironnement. câest la sĂ©lection naturelle. Les espĂšces actuelles ne reprĂ©sentent donc quâun nombre infime des espĂšces ayant existĂ©. Un exemple ? Voici lâexemple de la disparition du mammouth. Livre 2nd Hatier SVT 2010 Ici, les cartes illustrent le fait que les steppes herbeuses, principal habitat des mammouth ,sâest considĂ©rablement rĂ©duis en 15 000 ans. On peut relier ce changement de vĂ©gĂ©tation aux variations du climat ici un rĂ©chauffement voir tempĂ©ratures moyennes. De ce fait les populations de mammouth ont progressivement migrĂ© vers le nord puis ont disparu. Notion 2 La biodiversitĂ© et lâaction de lâhomme JE RETIENS Si on gĂ©nĂ©ralise Ă lâensemble de la planĂšte, on peut considĂ©rer que lâaction de lâ homme modifie la biodiversitĂ© par lâutilisation de pesticides, de dĂ©sherbants pour lâagriculture intensive etc⊠par la dĂ©forestation par lâutilisation de produits polluants produits chimiques toxiques par la pĂȘche intensive par les modifications climatiques quâil entraĂźne rĂ©chauffement Lâaction principale est la rĂ©duction du nombre dâespĂšces diffĂ©rentes diminution de la biodiversitĂ© spĂ©cifique = EROSION de la BIODIVERSITE et le taux dâextinction des espĂšces est plus Ă©levĂ© que le taux dâextinction naturel. Quâont produit les crises au cours du temps? Quels sont les mĂ©canismes qui conduisent Ă lâĂ©volution de la biodiversitĂ© ? Image tirĂ©e du film LâĂąge de glace 5 Blue Sky et century fox Les deux mĂ©canismes responsables de lâĂ©volution de la biodiversitĂ© sont Interviews tirĂ©es du livre SVT Belin2Nd 2010, nouvelle Ă©dition La sĂ©lection naturelle et la dĂ©rive gĂ©nĂ©tique Afin de mieux comprendre la sĂ©lection naturelle, voici un exemple SVT Belin2Nd 2010 La coloration du pelage des souris est contĂŽlĂ©es par diffĂ©rents gĂšnes, mais lâun dâentre eux est particuliĂšrement important. On connait deux allĂšles de ce gĂšne, D et d. LâallĂšle D conduit Ă la formation dâun pelage foncĂ©, lâallĂšle d Ă la formation dâun pelage clair. on sait que lâallĂšle D est issu de lâallĂšle d par mutation. On constate dans le graphique une proportion plus Ă©levĂ©e de souris claire sur sol clair et de souris sombre sur sol sombre. GrĂące aux informations concernant le grand hibou Ă corne, on suppose que les souris claires sur sol sombre sont plus facilement dĂ©tectables par le hibou, elles auront une chance de survie plus faible sur ce type de sol mais sur sol clair , ce sera lâinverse. Ainsi, câest lâaction prĂ©datrice du hibou qui va influencer le pourcentage de souris claires ou sombre. Cette action sâappelle la sĂ©lection naturelle. UN JEU ! Si tu veux jouer pour comprendre ce quâest la dĂ©rive gĂ©nĂ©tique ou la variation au hasard des reproduction, tu peux jouer avec le logiciel dĂ©rive-tirage-boule pour la modĂ©liser Principe de la modĂ©lisation Tu imagines que les boules rouges reprĂ©sentent des guppies oranges et que les boules bleus reprĂ©sentent des guppies bleus Tu rĂšgles le nombre de couleurs sur 2 et le nombre total de poissons dans lâaquarium Commence par 10 poissons, puis fais avec 50 poissons Coche Autoriser les mutations Clique ensuite sur lancer le modĂšle , tirer une boule , et tout tirer Puis gĂ©nĂ©ration suivante Tu vois Ă©voluer les couleurs des poissons au fur et Ă mesure du temps. Pour un mĂȘme effectif, lâĂ©volution ne se fera jamais de la mĂȘme maniĂšre! Lancer le programme nvelle fenĂȘtre Quelle diffĂ©rence observes-tu entre la grande ou la petite population de poisson? Source A RETENIR La biodiversitĂ© Ă©volue au cours du temps, on appelle ce phĂ©nomĂšne lâĂ©volution. Ces variations gĂ©nĂ©tiques peuvent se faire au hasard, on parle alors de dĂ©rive gĂ©nĂ©tique. Dâune gĂ©nĂ©ration sur lâautre, certains allĂšles sont transmis et pas dâautres sous le seul effet du hasard. Cette dĂ©rive gĂ©nĂ©tique est plus marquĂ©e sur des populations Ă faible effectif. Ainsi une population qui se retrouve sĂ©parĂ©e en deux populations plus petites Ă©voluera de maniĂšre diffĂ©rente . On obtiendra plus tard deux populations bien distinctes au niveau gĂ©nĂ©tique. Une population Ă©volue aussi sous lâeffet de la sĂ©lection naturelle. Cette sĂ©lection correspond Ă une pression exercĂ©e par lâenvironnement climat, prĂ©dateurâŠ. Les ĂȘtres vivants dont les allĂšles sont favorables par rapport Ă lâenvironnement auront une plus grande chance de survie Navigation dans le Cours . EN VIDEO Ca pourrait aussi vous intĂ©resserPourcela, vous ne disposez que des dĂ©finitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois ĂȘtre prĂ©sentes pour le mot Ă deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de dĂ©couvrir la solution complĂšte de Codycross. Voici le mot Ă trouver pour la dĂ©finition "EspĂšce d'oiseau dont fait partie Flagada Jones" (groupe 811 â grille nSi vous avez eu lâoccasion dâaller dans les Alpes ou les PyrĂ©nĂ©es, on vous a sĂ»rement parlĂ© dâun des emblĂšmes de la rĂ©gion le CHAMOIS ou LâISARD nom pyrĂ©nĂ©en du Chamois mais savez-vous que cette espĂšce existe Ă©galement dans le Massif Central, surtout sur la partie auvergnate, suite Ă des rĂ©introductions ? Le Chamois, appelĂ© aussi Rupricapra Rupricapra, ou chĂšvre des rochers, est surtout prĂ©sent sur lâensemble de la chaĂźne alpine France, Italie, Suisse, Autriche, Allemagne, SlovĂ©nie mais une dizaine de sous-espĂšces existent Ă travers lâEurope, comme lâIsard plus petit que celui des Alpes ou le Chamois des Abruzzes en Italie du Sud assez proche de lâIsard. Dans le Massif Central, des rĂ©introductions de Chamois des Alpes ont eu lieu Ă la fin des annĂ©es 70 dans le Cantal. Par la suite, lâespĂšce sâest implantĂ©e naturellement dans le Sancy et les gorges de lâAlagnon, oĂč lâon en dĂ©nombre au moins un millier malgrĂ© la pression de la chasse. Une rĂ©introduction est en cours dans les gorges du Tarn en LozĂšre, avec malheureusement quelques difficultĂ©s dâacceptation par des Ă©leveurs locaux par manque de connaissance de lâespĂšce et un conflit en rapport avec les populations de sangliers et un projet, bloquĂ© Ă lâheure actuelle, est Ă lâĂ©tude en ArdĂšche trĂšs favorable Ă lâespĂšce. OĂč peut-on voir du Chamois en Auvergne ? Dans le Cantal Le massif du Peyre-Arse, autour du Puy Mary, oĂč il y a le plus gros effectif du Massif Central â autour de 200 animaux. Le Rocher de Laqueuille, sur la commune de Dienne, bientĂŽt rĂ©serve rĂ©gionale une vingtaine dâanimaux. Les gorges de lâAlagnon et affluents entre Massiac et FerriĂšres-Sainte-Marie une cinquantaine dâanimaux. Les gorges de la Rhue-Dordogne, avec quand mĂȘme peu dâanimaux une dizaine. Dans le Puy de DĂŽme La vallĂ©e de Chaudefour-Val dâEnfer dans le Sancy une centaine. Ailleurs, les populations sont trĂšs rares, voire inexistantes comme le Puy de DĂŽme, alors que lâAuvergne et le sud du Massif Central possĂšdent des capacitĂ©s dâaccueil beaucoup plus importantes, comme les gorges de lâAllier ou les montagnes cĂ©venoles. Quels milieux prĂ©fĂšre-t-il ? Il a une adaptation trĂšs Ă©lastique, mĂȘme sâil recherche les milieux rocheux et les pentes herbeuses abruptes probablement par sĂ©curitĂ© face au danger. Par contre, il peut vivre aussi bien en montagne quâen plaine, mĂȘme en zone mĂ©diterranĂ©enne, du moment quâil y a une zone rocheuse pour se protĂ©ger en cas dâattaques. DâaprĂšs une Ă©tude sur le sujet, la survie des jeunes y semble meilleure quâen haute montagne. Il ne commet aucune atteinte Ă son environnement, notamment par le surpĂąturage ou lâĂ©rosion des sols contrairement aux bĂ©tails parfois trop nombreux en montagne par rapport Ă la surface et les dĂ©gĂąts sur les arbres rĂ©sineux sont trĂšs faibles. Est-il facile dâapproche ? Et quelle est la meilleur pĂ©riode pour lâobserver ? Câest une espĂšce diurne, mais qui supporte mal la chaleur et prĂ©fĂšre donc les versants froids au Nord, surtout en Ă©tĂ© et, par instinct, il reste Ă distance. Novembre-dĂ©cembre la pĂ©riode du rut semble ĂȘtre la meilleure pĂ©riode pour lâobserver ainsi que le dĂ©but du printemps pour assister aux acrobaties des cabris, si le vent nâest pas de la partie. Pourquoi rĂ©introduire une telle espĂšce? Le Chamois serait prĂ©sent depuis belle lurette chez nous sans la chasse et les infrastructures routiĂšres VallĂ©e du RhĂŽne en particulier, donc il paraĂźt normal que lâhomme rĂ©pare ses erreurs et crĂ©e un corridor entre les Alpes et le Massif Central, et puis en cas de pandĂ©mie. Quels sont les prĂ©dateurs du Chamois? La chasse principalement, avec les conditions mĂ©tĂ©o les avalanches, surtout, en troisiĂšme position viennent les chiens errants, puis les maladies infectieuses comme la kĂ©ratoconjonctivite, qui peut le rendre aveugle, la bronchio-pneumonie, et pour terminer le loup en meute, surtout efficace par neige profonde, le lynx dans de trĂšs rares endroits essentiellement le Jura qui ponctionne une faible part, et lâaigle royal pour les cabris de maniĂšre anecdotique. Conclusion Le Chamois, comme dâautres espĂšces dâailleurs, participe au renouveau de la âgrande fauneâ pour le plus grand bonheur des amoureux de la nature, pour qui lâespĂšce incarne la sauvagerie et la haute montagne. Anecdotes Il y a une quinzaine dâannĂ©es, du cĂŽtĂ© des gorges de la Loire, en aval du Puy, oĂč je fais souvent du suivi de rapaces, jâai pu observer un animal que jâavais pris au dĂ©part pour un Chevreuil. AprĂšs un examen plus poussĂ©, jâai compris que ce que je prenais pour un Chevreuil Ă©tait bel et bien un Chamois. AussitĂŽt, je posais la question Ă des gens du coin, pour savoir sâils avaient entendu parler de cet animal et une dame dâun certain Ăąge mâaffirma quâil y en avait partout, mĂȘme dans le village ! Je me suis dit que câĂ©tait un gag et, en effet, la pauvre dame avait compris des âSiamoisâ⊠alors que des Chamois, Ă©videmment, elle nâen avait jamais vu ici. Idem du cĂŽtĂ© des autres habitants du village, qui Ă©taient trĂšs agrĂ©ablement surpris. HĂ©las, les chasseurs lâavaient bien repĂ©rĂ© et lâont fait dĂ©placer dans la rĂ©gion de Murat dans le Cantal en prĂ©textant quâil nây avait pas assez de milieux favorables pour lâespĂšce en Haute-Loire, car un agriculteur se plaignait, malheureusement, ce qui nâa pas vĂ©ritablement plu dans lâensemble. Non loin de Monistrol, sur les pentes vertigineuses et glacĂ©es des gorges du Lignon, en janvier 2015, tandis que nous faisions du suivi de rapaces, rivĂ©s Ă nos jumelles, ma compagne me dit soudain âIl y a quelque chose qui bouge sous le nid du pĂšlerin.â Dans les taillis, nous distinguions en effet une forme sombre et massive qui remuait. Nous Ă©mĂźmes alors deux hypothĂšses un sanglier mais lâendroit paraissait trĂšs abrupt pour lâespĂšce, ou alors un candidat au suicide qui avait changĂ© dâavis et tentait de remonter pĂ©niblement la paroi. LâidĂ©e de voir un Chamois dans les gorges du Lignon Ă©tait si incongrue quâil nous a fallu plusieurs minutes pour reconnaĂźtre que câen Ă©tait bien un. Il Ă©tait magnifique, musculeux Ă souhait, en pleine santĂ©, et grimpait progressivement la falaise tout en grignotant du lichen ici et lĂ , jusquâĂ sâapprocher du nid du faucon, qui en eut dâailleurs une peur bleue et sâenfuit Ă tire dâaile. Puis notre Chamois choisit de rebrousser chemin et se mit Ă faire de merveilleuses ruades et cabrioles dans les sous-bois, jusquâĂ ce que nous le perdions de vue. Nous rentrĂąmes Ă la voiture enchanĂ©s de ce spectacle de premier choix. HĂ©las, nous apprendrons quelques mois plus tard que lâanimal a Ă©tĂ© abattu pour sâĂȘtre rendu coupable dâavances un peu trop poussĂ©es aux brebis dâun Ă©leveur voisin. Nâaurait-il pas Ă©tĂ© possible de le dĂ©placer auprĂšs de ses congĂ©nĂšres du Nord-Ouest du dĂ©partement ? Pourquoi tuer ? EnsembleD Especes Dont Fait Partie La Gazelle La solution Ă ce puzzle est constituéÚ de 9 lettres et commence par la lettre A Les solutions pour ENSEMBLE D ESPECES DONT FAIT PARTIE LA GAZELLE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle FIGAROVOX/ANALYSE - Le 1er novembre est la journĂ©e mondiale du vĂ©ganisme. Ce combat militant devenu trĂšs mĂ©diatique interpelle par la radicalitĂ© de ses positions. Mais derriĂšre la violence caricaturale du mouvement, lantispĂ©cisme est une doctrine bien plus inquiĂ©tante et cohĂ©rente qu'il n'y Sugy est journaliste au FigaroVox.Jeudi 1er novembre 2018, les passants flĂąnant prĂšs de la place du Palais-Royal tomberont nez Ă nez avec une scĂšne sanglante, organisĂ©e par notre association Ă l'occasion de la JournĂ©e mondiale vĂ©gan» prĂ©vient l'association Vegan Impact dans un appel au rassemblement envoyĂ© Ă ses militants. Et en matiĂšre de mises en scĂšne sanglantes, les vĂ©gans ne sont en effet pas en renouveau militant?L'activisme en faveur des droits des animaux semble faire de plus en plus appel Ă la violence en France, calquant les mouvements créés aux Ătats-Unis oĂč cette violence n'est pas neuve l'Animal Liberation Front ALF par exemple, fondĂ© en 1976, s'Ă©tait immĂ©diatement fait connaĂźtre pour ses actions illĂ©gales dont la plus cĂ©lĂšbre fut l'opĂ©ration Bite Black, en 1991, une sĂ©rie de raids incendiaires visant Ă dĂ©truire les Ă©levages destinĂ©s Ă produire de la de ce cĂŽtĂ©-ci de l'Atlantique, c'est rĂ©cemment que la montĂ©e en puissance d'une tendance abolitionniste, plus violente, a donnĂ© au mouvement une visibilitĂ© mĂ©diatique accrue. Jusqu'ici, les vĂ©gans s'Ă©taient concentrĂ©s sur des actions essentiellement Ă visĂ©e symbolique, destinĂ©es Ă Ă©veiller les consciences production de documentaires ou d'affichages choc». Ă prĂ©sent, les happenings publics se multiplient, au cours desquels des militants miment des animaux conduits Ă l'abattoir, Ă grand renfort de mises en scĂšnes ensanglantĂ©es allant parfois jusqu'au marquage au fer rouge. L'assimilation de la production de la viande Ă la Shoah fait d'abord partie d'une stratĂ©gie de communication bien huilĂ©e. L'association 269 LibĂ©ration animale appartient Ă ce renouveau militant, avec le mouvement Vegan Impact ou encore Boucherie Abolition. Ces organes de lutte ne dissimulent pas leurs divergences avec l'association historique, L214, créée en France en 2008. On ne travaille plus ensemble parce qu'on n'est pas sur les mĂȘmes axes politiques», confie Ă La DĂ©pĂȘche une militante de Boucherie Abolition».Ainsi, et c'est la nouveautĂ©, parmi les actions menĂ©es dĂ©sormais par ces associations, de nombreuses dĂ©gradations commises sur des boucheries ont eu lieu depuis cet Ă©tĂ©, au point d'inquiĂ©ter le prĂ©sident de la ConfĂ©dĂ©ration française de la boucherie Jean-François Guihard qui a alertĂ© Ă ce sujet le ministĂšre de l'IntĂ©rieur pour demander une protection comparaison avec la ShoahCette radicalisation est aussi sĂ©mantique. Dans Les Terriens du samedi 6 octobre sur le plateau de Thierry Ardisson, Solveig Halloin, la porte-parole du collectif Boucherie Abolition, compare la consommation de viande Ă l'Holocauste - et mĂȘme un nolocauste» un gĂ©nocide programmĂ© dĂšs la naissance. Sur sa page Facebook, les textes Ă©crits par la militante sont d'une violence comparable, sinon pire militants vĂ©gans sont assurĂ©ment de bons clients pour les talk-shows tĂ©lĂ©visĂ©s, car ce sont des spĂ©cialistes du buzz. L'assimilation de la production de la viande Ă un crime de masse comme la Shoah fait d'abord partie d'une stratĂ©gie de communication bien huilĂ©e visant Ă coloniser le dĂ©bat public par un renouvellement sĂ©mantique. Plus l'image choque, plus elle interpelle et plus elle offre une visibilitĂ© Ă celui qui l'emploie. Et ça marche! D'aprĂšs un sondage IFOP de mars 2017, 80 % des Français considĂšrent la cause animale comme importante» ou trĂšs importante».Par ailleurs, cette radicalitĂ© lexicale justifie la violence des actions militantes menĂ©es par les dĂ©fenseurs des droits des animaux. Qui pourrait nier en effet la lĂ©gitimitĂ© d'une mobilisation, mĂȘme violente, qui dĂ©nonce ou combat un crime de masse? Personne aujourd'hui ne songerait Ă reprocher aux auteurs de l'opĂ©ration Walkyrie d'avoir utilisĂ© les armes pour attenter Ă la vie d'Adolf une doctrine redoutablement cohĂ©renteLa vraie question n'est donc pas de savoir si le mode d'action utilisĂ© est lĂ©gitime ou non, mais si l'idĂ©ologie qui le nourrit est juste. Si elle l'est, la violence des vĂ©gans est sans doute largement au fait, de quelle idĂ©ologie parle-t-on? L'antispĂ©cisme est un courant de pensĂ©e, apparu aux Ătats-Unis sous la plume de Peter Singer La LibĂ©ration animale, 1975, qui refuse de considĂ©rer l'espĂšce auquel appartient un animal comme un critĂšre dĂ©terminant pour justifier des diffĂ©rences de traitement, moral ou juridique, Ă son endroit. Cette radicalitĂ© lexicale justifie la violence des actions militantes menĂ©es par les dĂ©fenseurs des droits des animaux. Les grands principes de cette doctrine sont bien plus cohĂ©rents qu'il n'y paraĂźt - et du reste, les positions caricaturales des militants animalistes masquent souvent le sĂ©rieux de ce courant de pensĂ©e, qui regroupe beaucoup d'intellectuels et d'universitaires s'agit en rĂ©alitĂ© d'une dĂ©clinaison possible de la philosophie utilitariste, qui prescrit comme unique critĂšre moral la maximisation du bien-ĂȘtre collectif. Une action n'est morale que si ses consĂ©quences sont les moins nocives possible, et non plus comme dans le vieux monde kantien si le principe qui prĂ©side Ă son accomplissement est lui-mĂȘme moralement s'appuie alors sur un argument extrĂȘmement solide la sentience», ou la capacitĂ©, pour un animal, Ă ressentir une douleur physique ou un affect psychique. Celle-ci s'observe, de maniĂšre plus ou moins dĂ©veloppĂ©e selon les espĂšces, par la biologie en particulier, un animal qui peut ressentir de la douleur est souvent aussi capable de modifier son comportement pour l'Ă©viter, comme une vache Ă©vite de s'approcher trop prĂšs de la clĂŽture pour ne pas subir de dĂ©charge critĂšre de la sentience permet ensuite de classer les espĂšces vivantes en fonction de leur intĂ©rĂȘt» un animal sentient a pour intĂ©rĂȘt d'Ă©viter, autant que faire se peut, la douleur... contrairement Ă une graine de quinoa, pour qui toute souffrance est insignifiante puisque cet ĂȘtre vivant est incapable de la peut donc manger du quinoa, pas de la vache. Les antispĂ©cistes considĂšrent en effet que seule cette hiĂ©rarchie est recevable sur le plan moral, car en rĂ©alitĂ© les diffĂ©rences entre espĂšces ne sont pas essentielles en clair, rien ne permet, biologiquement, de dĂ©terminer un critĂšre fondamental qui serait le propre de l'homme». Ils s'appuient notamment pour l'affirmer sur les avancĂ©es rĂ©centes de l'Ă©thologie, la science qui Ă©tudie le comportement animal. Ainsi donc, qu'aurait l'homme en propre qu'on n'observerait chez aucun autre animal? Le langage articulĂ©? Certains oiseaux en disposent aussi. Le comportement politique? Les chimpanzĂ©s en ont des similaires. Des scientifiques avancent mĂȘme que les chats ont dĂ©veloppĂ© une forme de sens de l'humour...Qu'on se rassure les philosophes antispĂ©cistes ont bien conscience que l'homme est autrement plus intelligent que le reste du rĂšgne animal. Seulement ils n'y voient qu'une diffĂ©rence de degrĂ©, pas de nature. Les implications d'un tel raisonnement semblent donc imparables puisque notre capacitĂ© Ă souffrir est rigoureusement identique Ă celle de toutes les bĂȘtes que nous mangeons, il est strictement immoral de perpĂ©tuer ce zoophagisme». Il ne s'agit pas de donner aux animaux des droits rigoureusement identiques aux nĂŽtres, mais de faire respecter ceux qui leur Ă©choient par nature, du fait de leurs capacitĂ©s Ă ĂȘtre affectĂ©s par la douleur, en premier lieu desquels le droit de ne pas ĂȘtre torturĂ©s pour les besoins alimentaires de qui que ce oĂč ça coinceIl n'est pas simple bien sĂ»r de rĂ©sumer en quelques lignes un courant de pensĂ©e qui s'appuie sur des bibliothĂšques entiĂšres de publications, d'essais et de revues, et dont les tenants ne sont d'ailleurs pas tous d'accord entre eux. NĂ©anmoins Ă ce stade, deux observations peuvent ĂȘtre faites, qui suffisent Ă mettre en pĂ©ril tout l'Ă©difice intellectuel sur lequel repose l'antispĂ©cisme. Les bĂȘtes sauvages se dĂ©vorent entre elles Ă longueur de journĂ©e, et nous n'y pouvons d'ailleurs absolument rien. Comment se satisfaire d'une telle injustice ? On pourrait commencer en pensant par l'absurde pousser jusqu'au bout les consĂ©quences logiques du raisonnement. Si donc l'homme est un animal comme les autres», et qu'en consĂ©quence de quoi il doit s'abstenir de manger d'autres animaux innocents ou de leur infliger quelque souffrance que ce soit, il n'existe aprĂšs tout aucune bonne raison de penser qu'il doive ĂȘtre le seul animal Ă s'en tenir Ă de pareils principes. Or il n'a Ă©chappĂ© Ă personne que l'homme est loin d'ĂȘtre le seul animal carnivore les bĂȘtes sauvages se dĂ©vorent entre elles Ă longueur de journĂ©e, et nous n'y pouvons d'ailleurs absolument rien. Comment se satisfaire d'une telle injustice?Mais voilĂ il existe des penseurs de l'antispĂ©cisme pour dĂ©fendre, le plus sĂ©rieusement du monde, l'idĂ©e que l'on doive aussi empĂȘcher les lions de manger les gazelles. David Olivier est de ceux-lĂ , et tente de trouver, pour y parvenir, d'autres mĂ©thodes que de tuer tous les lions Le lion doit recevoir des antibiotiques si c'est ce dont il a besoin pour survivre. Mais le droit Ă la vie d'un lion lui permet-il d'exiger d'une gazelle qu'elle lui cĂšde ses organes - de fait, son corps entier? Je ne vois pas comment cela pourrait se justifier.» Ă vrai dire, cet argument par l'absurde n'est pas le plus pertinent le fait qu'il soit grotesque ne prĂ©sage en rien de sa validitĂ©. Ce n'est pas parce que nous ne savons pas par quels moyens poursuivre un but que celui-ci est moins moral pour autant. AprĂšs tout, les sociĂ©tĂ©s humaines ont toujours tĂąchĂ© d'empĂȘcher le meurtre et aucune d'elle n'y est parvenue...Bien plus intĂ©ressante en revanche est la question philosophique que pose l'antispĂ©cisme. Cette doctrine repose sur une option discutable, et discutĂ©e depuis des siĂšcles en philosophie morale, l'utilitarisme n'est en effet pas la seule maniĂšre de raisonner. Il existe au contraire une morale fondĂ©e non sur l'utilitĂ© mais sur des principes d'action ce n'est plus la consĂ©quence d'une action qui dĂ©termine de sa moralitĂ©, mais la maxime qui la c'est lĂ le point aveugle de l'antispĂ©cisme. Car cette doctrine se fonde sur une approche exclusivement centrĂ©e autour de la biologie et des connaissances que cette science du vivant nous donne du monde animal. Mais s'il est bien un domaine oĂč la biologie se rĂ©vĂšle inapte, c'est prĂ©cisĂ©ment pour penser la conscience qu'a l'homme de lui-mĂȘme, et la rĂ©flexion qu'il mĂšne sur les principes de sa propre action. Cette connaissance nous vient de l'ensemble des sciences humaines l'homme se connaĂźt lui-mĂȘme par la psychologie, la sociologie, les sciences politiques, la philosophie ou mĂȘme la littĂ©rature... Nos principes moraux et juridiques ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s, au fil des siĂšcles, grĂące Ă la somme de toutes ces connaissances. Les sciences humaines rĂ©ussissent donc ce dont la biologie seule est incapable isoler l'homme de toutes les autres espĂšces animales, comme Ă©tant un ĂȘtre rĂ©flexif, capable de penser sur sa propre pensĂ©e. Beaucoup de sciences ont eu tendance Ă se considĂ©rer comme les seules lĂ©gitimes Ă poser un discours sur un objet donnĂ©. DĂ©nonçant ainsi le pari naturaliste» des antispĂ©cistes, le philosophe Ătienne Bimbenet ajoute lorsque vous considĂ©rez l'ĂȘtre humain en biologiste, vous ne le regardez qu'en tant qu'animal il est donc normal de conclure que l'homme est un animal. Il est vrai par exemple que l'homme partage 98,6 % de ses gĂšnes avec le chimpanzĂ© ; mais conclure Ă partir de lĂ que l'homme est un troisiĂšme chimpanzé», c'est juste oublier que la gĂ©nĂ©tique n'est pas tout elle ne reprĂ©sente qu'un point de vue trĂšs restreint sur ce que je fais chaque jour comme ĂȘtre humain, les rites de politesse, les paroles Ă©changĂ©es, les convictions morales ou politiques, les curiositĂ©s scientifiques ou artistiquesâŠÂ»Pour conclure le constructivisme» en questionLes pistes de rĂ©flexion Ă©voquĂ©es ici sont en rĂ©alitĂ© fondamentales, non seulement pour percer Ă jour l'imposture des antispĂ©cistes, mais aussi pour comprendre de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale comment la lutte contre les inĂ©galitĂ©s ou les discriminations a pu tendre vers une dĂ©construction perverse de pratiquement tous les acquis de notre qu'en rĂ©alitĂ©, beaucoup de sciences ont eu tendance Ă se considĂ©rer comme les seules lĂ©gitimes Ă poser un discours sur un objet donnĂ©. Ainsi, comme certains naturalistes ont pu ne considĂ©rer l'homme que sous le prisme de l'animal, les sociologues avant eux ont procĂ©dĂ© de la mĂȘme maniĂšre avec de nombreux objets des sciences sociales, comme le genre. Oubliant ainsi que si une partie de l'identitĂ© sexuĂ©e des individus est effectivement une construction sociale, on ne saurait rĂ©duire la diffĂ©rence sexuelle Ă cela - et du reste, sa premiĂšre manifestation reste avant tout dĂ©fenseurs des droits des animaux nous promettent probablement aujourd'hui un chamboulement au moins comparable Ă celui opĂ©rĂ© par les intellectuels partisans des gender theories» du siĂšcle passĂ©. Or l'histoire a montrĂ© que ces derniers ont gagnĂ© sur tous les plans l'Ă©criture inclusive ou la mention autre» pour renseigner le sexe Ă l'Ă©tat-civil en sont tĂ©moins... Lataille moyenne des groupes varie avec les espĂšces et la disponibilitĂ© des ressources. Elle a Ă©tĂ© calculĂ©e pour les espĂšces les plus abondantes. Elle est de 6,3 individus pour le bubale, 2,8 pour le cobe de Buffon, 3,7 pour le cobe Defassa, 2 pour la gazelle rufifrons, 4,6 pour l'hippotrague et 3,5 pour le redunca. De nombreuses observations concernent des animaux solitaires, chez
PrĂ©sentationLa collection de mollusques marins, terrestres et dâeau douce est une collection essentiellement scientifique, mais aussi historique et musĂ©ologique. Elle comprend environ 900 000 lots, reprĂ©sentant environ 5 millions de spĂ©cimens du monde spĂ©cimens sont conservĂ©s pour partie Ă sec animaux sĂ©chĂ©s, coquilles et pour partie en alcool, incluant plus de 100 000 spĂ©cimens spĂ©cifiquement fixĂ©s pour les analyses molĂ©culaires. La typothĂšque renferme les types de 13 000 espĂšces collection est Ă©galement dâune importance exceptionnelle pour les faunes terrestres et dâeau douce menacĂ©es dâextinction, en particulier les Ăles du Pacifique oĂč de nombreuses espĂšces sont dĂ©buts de la collection remontent Ă Michel Adanson coquillages du SĂ©nĂ©gal, 1757 et Ă lâExpĂ©dition dâĂgypte de NapolĂ©on Ier. Elle sâest ensuite accrue grĂące aux donations, legs et achats institutionnels, ainsi quâĂ lâactivitĂ© de scientifiques du MusĂ©um national dâHistoire naturelle et dâautres voyageurs naturalistes, en particulier pendant la pĂ©riode de lâexploration diversitĂ© de sources persiste aujourdâhui. Cependant, les grandes expĂ©ditions ont jouĂ© et continuent de jouer un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant, notamment au travers des programmes Tropical Deep-Sea Benthos et La PlanĂšte estime que 50 % des espĂšces de mollusques dans le monde sont encore inconnues. La collection est Ă cet Ă©gard une exceptionnelle infrastructure de recherche, alimentant un rĂ©seau international dâutilisateurs alliant systĂ©maticiens professionnels et amateurs de haut niveau. Une centaine de visiteurs annuels reprĂ©sentant 1 500 journĂ©es-personnes, et 80-90 prĂȘts reprĂ©sentant 10 000 lots, sont la source dâune centaine de publications scientifiques fondĂ©es sur les collections. Aujourdâhui, une nouvelle espĂšce de mollusques marins sur deux dĂ©crites dans le monde est issue de lâactivitĂ© de cette collection â reprĂ©sentant un accroissement annuel de 250 Ă 300 campagnes ocĂ©anographiques et les grandes expĂ©ditions engendrent un accroissement annuel moyen de 25 000 lots. La collection accueille aussi les Ă©chantillons collectĂ©s par les Ă©quipes de lâIRD, du CNRS et de lâIfremer dans le cadre de leurs propres programmes. Une part consĂ©quente de la collection est utilisĂ©e spĂ©cifiquement pour les analyses ADN plus de 33 000 spĂ©cimens ont Ă©tĂ© sĂ©quencĂ©s, Ă partir desquels 55 000 sĂ©quences ont Ă©tĂ© partie de la collection types, matĂ©riel publiĂ© et collection fixĂ©e pour les analyses ADN est directement consultable en ligne. Le rĂ©fĂ©rentiel taxinomique WoRMS pointe Ă©galement sur les types du MusĂ©um national dâHistoire naturelle. Les donnĂ©es molĂ©culaires publiĂ©es et liĂ©es aux collections sont en ligne sur les bases de donnĂ©es BOLD Barcode of Life Database et GenBank. Les coordonnĂ©es des stations des campagnes sont accessibles sur et de nouvelle gĂ©nĂ©ration »Aux coquilles conservĂ©es Ă sec s'ajoutent des photos des animaux vivants et des tissus pour le sĂ©quençage. Ci-dessous, un microgastĂ©ropode cystiscidĂ© du lagon de Madang Ă©chantillonnĂ© pendant l'expĂ©dition La PlanĂšte RevisitĂ©e en Bouchet, chargĂ© de conservation des collections de mollusques marins, terrestres et d'eau [] 01 40 79 31 03Philippe Maestrati, assistant de [] 01 40 79 57 53Virginie HĂ©ros, chargĂ©e de conservation des collections de [] 01 40 79 31 04Nicolas Puillandre, chargĂ© de conservation des collections dâ [] 01 40 79 31 66Barbara Buge, assistante de conservation des collections dâ [] 01 40 79 38 19Les objets de collectionDĂ©couvrez une sĂ©lection d'objets faisant partie de notre collection de mollusques marins, terrestres et d'eau douce. Grande Galerie de lâĂvolution
1Sue.