relative (ou simple) : sont élus les candidats ayant le plus grand nombre de voix dans la limite des sièges à pourvoir. Scrutin plurinominal Scrutin dans lequel l'électeur est appelé à voter pour pourvoir à plusieurs sièges en un seul vote. Il permet d'élire x personnes parmi n candidats, pour x sièges à pourvoir dans une même élection (ex : élection d'une section du
La solution à ce puzzle est constituéè de 8 lettres et commence par la lettre M CodyCross Solution ✅ pour LE PLUS GRAND NOMBRE DANS UNE ÉLECTION de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Voici Les Solutions de CodyCross pour "LE PLUS GRAND NOMBRE DANS UNE ÉLECTION" CodyCross Inventions Groupe 49 Grille 2 2 1 Partagez cette question et demandez de l'aide à vos amis! Recommander une réponse ? Connaissez-vous la réponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! CODYCROSS Inventions Solution 49 Groupe 2 Similaires Indiquerl’identifiant de la convention collective couvrant le plus grand nombre de salariés de l’établissement ou de l’entreprise. Vous pouvez saisir le numéro d’IDCC à 4 chiffres ou le sélectionner depuis la zone libellée dans la liste proposée, en inscrivant les trois premières lettres de son intitulé. Lorsqu’aucune Aurélien Hélias Publié le 03/10/2018 à 12h02 40 commentaires Election, vote© CC0 Public DomainC'est une nouveauté introduite par une loi de janvier 2018 sur le dépôt de candidatures qui vient de trouver sa conclusion réglementaire par un décret les candidats qui souhaiteront se présenter aux élections municipales de mars 2020 pourront déposer des listes comprenant deux noms de plus que le nombre de sièges à pourvoir. Le tout pour éviter une nouvelle élection en cas de démission -ou de décès- du maire dans les communes où une seule liste avait loi n° 2018-51 du 31 janvier 2018 relative aux modalités de dépôt de candidature a instauré dans son article 3 la possibilité dans les communes de 1 000 habitants et plus d'ajouter deux personnes supplémentaires, par rapport au nombre de sièges à pourvoir, sur la liste des candidats à l'élection au conseil municipal. Cette nouvelle disposition d'un texte destiné, par ailleurs, à empêcher que des candidats soient enrôlés malgré eux sur des listes, nécessitait de préciser deux dispositions réglementaires du code électoral. C'est désormais chose faite avec un décret du 25 septembre publié au Journal officiel du 27 éviter une nouvelle élection à chaque démission dans quelque 3 000 communesL'idée de cette faculté d'ajouter deux noms reposait sur le constat suivant le code général des collectivités territoriales prévoit que le conseil municipal doit être complet pour procéder à l’élection du maire. "Ainsi, si un maire d’une commune de plus de 1 000 habitants, élu en 2014 sur une liste unique, démissionne de sa fonction et de son mandat – ou décède –, une nouvelle élection intégrale est nécessaire", décryptait le sénateur Jean-Pierre Grand lors des discussions sur le texte en novembre dernier. Un cas de figure qui n'est pas rare car pas moins d'un tiers des communes de plus de 1 000 habitants, soit 3 032 communes, rurales essentiellement, ne comptaient qu'une seule liste lors du scrutin de pallier ces difficultés lors des prochaines élections municipales, le sénateur LR de l'Héraut souhaitait donc imposer des listes comportant deux candidats supplémentaires. Une idée alors reprise via un autre amendement par l'exécutif, puis votée par le Parlement, mais sous condition que les deux noms supplémentaires de candidats soient optionnels "le Gouvernement est favorable à un dispositif qui permettrait aux listes de comporter deux candidats supplémentaires afin de réduire les hypothèses multiples d’épuisement des listes et, par conséquent, le nombre d’élections partielles qui leur sont consécutives, justifiait alors la ministre auprès du ministre de l'Intérieur, Jacqueline Gourault. Il est en effet soucieux de ne pas mettre en difficulté la constitution de listes dans les petites communes, qui souvent peinent à obtenir un nombre suffisant de candidats, même en cas de liste unique".Candidats à l'interco précisions sur les règles de calculsPar ailleurs, le décret n° 2018-808 précise que, pour la fixation du format des bulletins de vote, il est nécessaire de ne pas comptabiliser les noms supplémentaires qui pourraient être ajoutés par les listes candidates qui en feraient le texte indique également que les trois premiers cinquièmes de la liste des candidats au conseil municipal sur lesquels doivent figurer les candidats au conseil communautaire doivent se calculer à partir du nombre de sièges à pourvoir au conseil municipal et non du nombre de candidats sur la liste.

Leguide à pour objectif de diffuser une information permettant aux organisateurs de réaliser leur projet de manifestation dans les meilleurs conditions. Le principe de l’organisation d’une manifestation consiste : - pour l’organisateur à mettre en place un dispositif qui devra assurer la sécurité du public présent ;

le jeudi 31 janvier 2013 • Dans une démocratie représentative – où les élus prennent des décisions au nom du peuple –, il y a un moment crucial celui des élections. Cette conversion des suffrages des citoyens en sièges de représentant se fait par le biais du mode de scrutin, qui est donc un des éléments les plus fondamentaux de la démocratie représentative » [1]. Elément essentiel bien que sous-estimé, le mode de scrutin est la pierre angulaire de notre système politique et un outil constitutionnellement indispensable. Cependant, la Constitution française n’a jamais fixé elle-même ses modalités, renvoyant cela au législateur. De 1791 à 1958, la détermination du mode de scrutin n’a jamais été l’œuvre du Constituant [2]. En réalité, plus qu’une détermination constitutionnelle, il s’agit d’un choix politique entre divers modèles, divers systèmes, diverses méthodes en fonction de leurs finalités et de leurs effets. 1. Scrutin de liste ou scrutin uninominal ? Il s’agit de voter pour une liste de candidats ou pour un candidat. Le scrutin uninominal ne peut s’appliquer qu’à une élection visant à pourvoir un poste unique. Il peut s’agir d’une élection présidentielle France, Allemagne, … ou d’élections parlementaires au sein d’une circonscription France, Grande-Bretagne, Canada, …. A l’inverse, le scrutin de liste s’applique nécessairement à des élections au cours desquelles plusieurs sièges sont à pourvoir. Il en va ainsi des élections parlementaires dans plusieurs pays d’ex-URSS mais aussi en Espagne, au Portugal ou en Grèce. On parle de différences de magnitude. Le terme de magnitude est mis en évidence par Douglas Rae en 1967. Il s’agit du nombre de sièges à pourvoir dans une circonscription lors d’une élection. Plusieurs modalités de réalisation du scrutin de liste existent le scrutin de liste bloquée ou le panachage. Le scrutin de liste bloquée veut que l’on choisisse une liste sans pouvoir la modifier élections législatives en Espagne ou au Portugal. A contrario, le panachage permet de mélanger les listes. Existe le système finlandais qui permet aux électeurs de voter pour des candidats. Chacun d’eux faisant partie d’une liste, il est compté le nombre de suffrages par liste puis les sièges sont attribués selon une méthode particulière appelée méthode d’Hondt » voir infra. Le panachage a été utilisé à plusieurs reprises en France au XIXe siècle, ainsi qu’en Grèce jusqu’au milieu du XXe siècle. A la frontière du scrutin de liste et du scrutin uninominal, existe le vote préférentiel. L’acte de vote résulte du classement des candidats par ordre de préférence. Lors du dépouillement, si un candidat a obtenu la majorité absolue, il est élu. Dans le cas inverse, le plus mauvais candidat est éliminé et ses suffrages sont répartis selon les seconds choix de ses électeurs. Si on a voté pour le candidat éliminé, notre voix est reportée sur notre second choix. La méthode est appliquée jusqu’à ce qu’un candidat obtienne la majorité absolue. Les électeurs votent donc pour une liste qu’ils établissent eux-mêmes, mais un seul candidat sera déclaré vainqueur. Le vote préférentiel est appliqué à la Chambre des députés fédérale en Australie depuis 1919, et en Irlande pour l’élection présidentielle. On retrouve aussi ce mode de scrutin aux élections municipales françaises dans les communes de moins de 3 500 habitants [3]. Le vote préférentiel comporte des avantages non-négligeables comme le fait de favoriser les partis politiques de moindre dimension. Les électeurs sont moins réticents à voter pour des petits » candidats car ils peuvent toujours avoir un vote utile » en deuxième préférence. Ce mode de scrutin peut aussi favoriser les alliances politiques. Deux partis peuvent présenter chacun un candidat, tout en donnant pour consigne de vote de placer l’autre candidat en deuxième choix. Ainsi, les alliances politiques sont respectées malgré les ambitions de chacun. De même, il arrive qu’un parti soit divisé en plusieurs tendances et que plusieurs candidats souhaitent alors se présenter à une élection. Le vote préférentiel permet alors de respecter ces divergences tout en assurant l’unité du parti au travers des deuxièmes choix. Le scrutin uninominal a le mérite d’être simple, en ce qu’il y a une forte personnification de ce pourquoi ou pour qui l’on vote. Toutefois, il a l’inconvénient de son avantage. Parce que le scrutin uninominal est simple, il caricature les résultats, et ainsi est peu représentatif. Que les deux meilleurs candidats soient séparés de quelques centaines de suffrages ou de quelques milliers de suffrages, un seul sera élu. Considérons trois circonscriptions de magnitude 1 1 siège à pourvoir par circonscription, le parti A peut être déclaré vainqueur de quelques suffrages dans les deux premières et subir une lourde défaite dans la dernière élection face au parti B. Les candidats du parti A obtiendront donc deux sièges, alors que le parti B n’en aura qu’un. Le scrutin uninominal tend à une surreprésentation du vainqueur et à une sousreprésentation du vaincu. Ces inconvénients sont dus au scrutin majoritaire que nous étudierons plus loin. 2. Scrutin à un tour ou à deux tours ? La question ici présentée est celle de savoir quelle majorité sera nécessaire pour qu’un candidat soit élu. S’il s’agit d’un scrutin à un tour, le candidat ou la liste ayant obtenu le plus de suffrages est déclarée vainqueure. Aussi la majorité absolue n’est-elle pas requise, la majorité relative suffit. A l’inverse, lors d’un scrutin à deux tours, chaque tour répond à des modalités particulières. Si un candidat obtient la majorité absolue au premier tour, alors il est déclaré vainqueur sans qu’un second tour ne soit nécessaire. Si aucun candidat n’obtient de majorité absolue, on procède au second tour. Dans cette hypothèse, seule la majorité relative sera requise. Il en va ainsi des élections législatives en France au sein de chaque circonscription. Le nombre de candidats présents au second tour peut varier selon qu’il existe un seuil ou non. Lors des élections législatives en France, seuls les candidats ayant obtenu 12, 5% des suffrages lors du premier tour peuvent accéder au second tour. Généralement, les candidats ayant passé le premier vote ne sont que deux ou trois. En revanche, lors de l’élection présidentielle française, seuls les deux meilleurs candidats accèdent au second tour. Quels que soient les résultats du premier tour, les seuls candidats toujours en lisse sont les deux arrivés en tête. Enfin, certaines élections ne prévoient aucune limitation des candidats pouvant se présenter au second tour. Le scrutin à un tour favorise le vote utile, c’est-à-dire favorise les partis à dimension nationale. L’électeur votant pour un parti n’ayant aucune chance d’emporter la majorité absolue aurait l’impression d’avoir une voix qui ne compte pas. Par conséquent, le scrutin à un tour défavorise les partis de moindre dimension. Partant de cela, Maurice Duverger a développé une théorie relative à ce scrutin à un tour dans l’hypothèse ou un seul siège serait à pourvoir au sein d’une circonscription. La Loi de Duverger [4] veut qu’un tel scrutin favorise le bipartisme. A l’inverse, le scrutin à deux tours permet une valorisation de ces petits » candidats. L’entre-deux-tours marque le temps des alliances politiques. Les candidats autorisés à se présenter au second tour forment des coalitions avec ceux n’y ayant pas accès. Aussi les vaincus de la première heure peuvent trouver une place auprès du vainqueur de la dernière heure. Lors de l’élection présidentielle en France, certains candidats monnayent leurs suffrages contre une place au gouvernement, ce qui leur permet de représenter leur électorat. Aussi le premier tour favorise-t-il le multipartisme alors que le second tour crée une bipolarisation de la scène politique locale ou nationale. In fine, il résulte de ces modalités de scrutin une amplification du bipartisme du fait soit du vote utile des électeurs, soit de l’existence d’un second tour. La seule exception est la tenue d’un second auquel tous les candidats présents au premier tour peuvent participer, mais cette modalité n’est pas la plus utilisée. 3. Scrutin majoritaire ou scrutin proportionnel ? Il s’agit là de la dichotomie la plus importante en matière de modes de scrutin, tant par la doctrine la concernant que par ses conséquences effectives les deux étant évidemment liés. Le scrutin majoritaire est extrêmement simple celui qui a le plus de suffrages est déclaré vainqueur. Ce système est utilisé pour toutes les élections de magnitude 1 un seul siège à pourvoir, voire pour des élections de plus forte magnitude. Le Président français est élu selon un scrutin majoritaire, tout comme les parlementaires mauriciens ou ceux de la République de Weimar. Lorsqu’il s’agit d’élire des députés au niveau national, le scrutin majoritaire attribue un certain nombre de sièges au vainqueur. A l’inverse, le scrutin proportionnel, ou vulgairement la proportionnelle », ne permet de désigner que les membres d’un organe collégial. Si l’élection est de magnitude 1, le scrutin proportionnel ne peut être utilisé car il n’aurait pas de sens. Le principe est que le collège doit représenter le corps électoral. La proportion de voix obtenue par un parti lors de l’élection doit se traduire par une proportion égale de sièges au sein de l’assemblée. Un parti ayant obtenu un tiers des suffrages devrait alors se voir attribuer un tiers des sièges. Cette proportionnalité parfaite est appelée point d’équilibre ». Si l’on est au dessus du point d’équilibre, on obtient plus de sièges que ce que nos suffrages représentent. Si l’on est en dessous de ce point, on obtient moins de sièges que ce que nos suffrages représentent. On devine alors que l’essentiel du problème porte sur la manière de traduire les scores électoraux en sièges. Comment déterminer combien des 577 sièges de l’Assemblée nationale française on obtient si l’on a remporté 40, 91% des suffrages ? Ici, divers méthodes et systèmes existent, en voici quelques uns La méthode d’Hondt Il s’agit de diviser les résultats de chaque liste par 1 puis 2, puis 3, etc. On obtient ainsi un tableau dans lequel apparait le score de chaque liste à chaque étape de la division. Si l’on dispose de 30 sièges, il faut prendre les 30 plus hauts scores. Le dernier des 30 plus hauts scores est nommé le quotient électoral. Exemple Considérons une élection pour 5 sièges entre quatre partis politiques. Parti A Parti B Parti C Parti D Score initial en suffrages 1000 500 300 100 Division par 1 1000 500 300 100 Division par 2 500 250 150 50 Division par 3 333, 3 160, 6 50 16, 6 La méthode d’Hondt veut donc que le parti A emporte 3 sièges, alors que les partis B et C n’en obtiennent qu’un seul chacun, le parti D ne sera pas représenté. Les 5 sièges symbolisent les 5 plus gros quotients. La quotient électoral est alors 300, puisqu’en dessous de ce chiffre on ne peut plus obtenir de siège. La méthode de Sainte-Lagüe Il s’agit d’une méthode en tout point similaire à la méthode d’Hondt, si ce n’est que les quotients diviseurs ne sont pas les mêmes. Les résultats exprimés en nombre de suffrages sont divisés par 1, 3, 5, 7, etc. Cette méthode se révèle plus représentative que la méthode d’Hondt, c’est-à-dire d’une proportionnalité plus effective. Les partis arrivés en 3ème ou 4ème position obtiennent plus de sièges. Cette méthode favorise donc le multipartisme. Il existe de nombreuses autres méthodes, toutes plus complexes les unes que les autres. Certains ouvrages les exposent avec une clarté que nous ne saurions avoir ici [5]. On notera tout de même un dernier outil qui peut se révéler fort précieux le point d’équilibre. Déjà évoqué, il s’agit de la proportion de voix que doit obtenir un parti politique pour conquérir au minimum la même proportion de sièges » [6]. C’est le rapport entre les sièges obtenus sur les suffrages obtenus. Si le ratio est supérieur à 1, le parti obtiendra une proportion de sièges supérieure à sa proportion de voix. Le point d’équilibre est un ratio de 1, signifiant que la proportion de sièges du parti correspond idéalement à sa proportion de voix. Le système est alors parfaitement représentatif [7]. Au-delà de cette opposition de mode de scrutin, il existe les modes de scrutin mixtes. Ces derniers réalisent un équilibre plus ou moins réussi entre le scrutin majoritaire et le scrutin proportionnel. Ainsi, lors des élections législatives en France, certains sièges sont attribués de façon proportionnelle, alors que la plupart des députés est élue selon un scrutin majoritaire au sein des circonscriptions. On peut encore noter certaines élections durant lesquelles le candidat majoritaire obtient d’emblée un certain nombre de sièges, le restant étant attribué proportionnellement entre tous les participants. Aussi le mode de scrutin peut-il être à tendance majoritaire ou proportionnelle, selon le subtil dosage de chaque modèle. Il s’agit de profiter au maximum des avantages de chacun en en subissant le moins possible les inconvénients. A écouter les débats relatifs aux réformes constitutionnelles de ces dernières années, on se focalise sur cette question faut-il ajouter plus de scrutin majoritaire ou plus de scrutin proportionnel pour améliorer notre système ? Nous en tenons pour preuve certaines propositions récentes de la Commission Jospin tendant à augmenter la part de proportionnelle dans les élections législatives françaises. Aussi nous est-il nécessaire d’étudier les avantages et les inconvénients de chacun de ces deux modes de scrutin [8]. Cette comparaison s’articule autour de deux notions représentativité et stabilité. La représentativité est le fait que chaque tendance politique voit ses intérêts défendus proportionnellement à la part qu’elle représente au sein du corps électoral. Un mode de scrutin idéalement et parfaitement représentatif attribuerait un quart des sièges d’une assemblée à un parti politique ayant obtenu un quart des suffrages lors de l’élection. On retrouve ici l’idée de démocratie et la célèbre adresse de Gettysburg prononcée par Abraham Lincoln le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Le scrutin proportionnel est plus représentatif que le scrutin majoritaire. Ce dernier ne permettant qu’au vainqueur d’une élection d’obtenir un siège ne permet pas de rendre compte de la réalité des résultats électoraux. Qu’un parti perde une élection de quelques suffrages ou de plusieurs milliers de suffrages, le résultat est le même il ne sera pas représenté. On obtient ainsi une surreprésentation des vainqueurs et une sousreprésentation des vaincus. A l’inverse, le scrutin proportionnel permet de représenter les formations politiques à raison de leur poids électoral. Cependant, la traduction du nombre de suffrages en nombre de sièges peut répondre à diverses méthodes. La représentativité évolue alors selon les systèmes. La méthode d’Hondt et la méthode Jefferson sont réputées être les moins favorables aux partis politiques de moindre dimension, elles seraient donc peu représentatives. A l’inverse, la méthode Sainte-Lagüe et la méthode Hamilton sont favorables aux petits » partis, ce qui en fait des méthodes plus représentatives. Cependant, attention à ne pas tomber dans les excès, c’est-à-dire une surreprésentation des partis de moindre dimension et une sousreprésentation des grands partis. A la représentativité, est opposée une autre notion tout aussi importante la stabilité. On peut aussi parler d’homogénéité. Pour qu’une assemblée puisse prendre une décision, il faut qu’elle puisse trouver un accord entre ses membres. Or, comment trouver un accord lorsqu’existent une multitude de partis politiques au sein de l’assemblée ? Si l’hémicycle se divise en trois, quatre ou cinq partis, un accord peut être obtenu à force de négociation afin d’obtenir au moins la majorité nécessaire à la décision. Si l’hémicycle comprend une dizaine de partis politiques, il faudra un accord plus large, plus de compromis et la majorité sera plus difficile à obtenir. Aussi, moins il y a de partis politiques dans l’assemblée, et plus celle-ci sera stable. Evoquée ainsi, la stabilité parait anti-démocratique. Or, lorsqu’une assemblée doit soutenir un organe exécutif par sa confiance, l’homogénéité de sa composition importe. Si un gouvernement devait sans cesse composer avec une majorité parlementaire faite d’une coalition de partis politiques, sa tâche serait plus difficile. Comment réaliser son programme politique lorsqu’il faut négocier chaque texte avec une majorité capricieuse ? Il faut se remémorer ce que l’on a appelé la gauche plurielle ». Lors de la troisième cohabitation, Lionel Jospin, Premier ministre, devait ménager tant les députés communistes, que les verts, les socialistes et les centristes. Il lui a été difficile de mettre en œuvre le programme politique défendu par le Parti socialiste lors des élections législatives. On peut ainsi constater que stabilité rime aussi avec efficacité. Sur ce plan, le scrutin majoritaire offre aux organes exécutifs un appui net, homogène et stable au sein des assemblées dès lors que le système politique est lui-même stable. Ainsi, les élections législatives françaises se déroulement en grande partie selon un scrutin majoritaire, et ce afin que la majorité parlementaire puisse soutenir le gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique. C’est là l’inconvénient principal du scrutin proportionnel. On ne peut tenter de représenter toutes les tendances politiques selon leur poids électoral effectif et assurer une stabilité et une homogénéité de la représentation. Représentativité et stabilité sont en réalité les deux faces d’un même élément la représentation. Soit on souhaite une représentation juste, soit on souhaite une représentation efficace. Les modes de scrutin mixtes tentent d’allier les deux, et alors on en revient à la question récurrente lors des réformes constitutionnelles faut-il ajouter plus de scrutin majoritaire ou plus de proportionnelle ? Au-delà de cette dichotomie fondamentale, il apparait que le mode de scrutin sculpte le paysage politique et influence fortement l’exercice du pouvoir dans les démocraties. Selon les choix que l’on fait, on obtient bipartisme ou multipartisme, régime politique stable ou instable, exécutif fort ou faible, … Pourtant, malgré l’importance des modes de scrutin, Sylvano Aromatorio nous fait justement remarquer que ceux-ci n’ont jamais été mis à l’abri au sein de la Constitution [9]. La raison en est simple, la classe politique entend pouvoir aisément les modifier. La démocratie gagnerait-elle à ce qu’ils soient constitutionnalisés ? [1] Sören LEKBERG, rapporteur auprès de la Commission des relations parlementaires et publiques, Conseil de l’Europe, 13 octobre 2000. [2] Sylvano AROMATORIO, L’absence traditionnel du mode de scrutin dans la Constitution française cause de l’instabilité chronique des modes de scrutin législatifs », RFDC, 2007/3, n° 71, p. 601-622. [3] Les modalités sont différentes selon que la commune compte plus ou moins de 2 500 habitants, notamment quant à la modification des listes et aux candidatures individuelles. [4] Annie LAURENT et Bernard DOLEZ, La magnitude, facteur décisif ? Les élections européennes de 2004 en France et les effets du changement de mode de scrutin », RIPC, 2010, vol. 17, n° 3, p. 175-193. [5] Pierre MARTIN, Les systèmes électoraux et les modes de scrutin, Paris, Montchrestien, 3ème éd, coll. Clefs politiques », 2006. [6] Pour reprendre les mots de Pierre MARTIN. [7] Si un seuil de représentativité est fixé lors d’un scrutin à deux tours, il s’agit probablement du point d’équilibre. [8] Il est à noter que ce débat ne concerne que les élections relatives à des organes collégiaux, dont l’exemple principal est l’organe législatif. Lors des scrutins uninominaux, il ne peut s’agir que d’un scrutin majoritaire. [9] Sylvano AROMATORIO, L’absence traditionnel du mode de scrutin dans la Constitution française cause de l’instabilité chronique des modes de scrutin législatifs », RFDC, 2007/3, n° 71, p. 601-622. Catégories Droit constitutionnel, Droit parlementaire, Fiches, Sciences PolitiquesTagsélection, droit électoral, mode de scrutin, proportionnelle, représentativité, scrutin majoritaire, vote
1 L'invention de la démocratie dans la Grèce antique La démocratie a été inventée dans la Grèce du v e siècle av. J.-C. Pour l'historien Thucydide, la démocratie est un régime politique où « les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité ». C'est ce qu'on a appelé le gouvernement du peuple (du plus grand nombre) par le peuple (par la majorité). TCHIDJO TCHIDJO Samuel Stéphane Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 à 5 à cet article L’avez-vous apprécié ? Notes de l'article [1] Cette acception est cependant assez étroite dans la mesure où un système électoral comprend au-delà des modes de scrutin qui le composent, le type de suffrage, les représentations particulières, les considérations financières et administratives… [2] Il faut préciser que ces 4 modes se subdivisent en 2 catégories dont l’une est relative au nombre de tour scrutin a un tour et scrutin a deux tours et l’autre relative au nombre de siège à pourvoir scrutin uninominal et scrutin plurinominal. Et tel que l’étude le révèlera chaque mode de scrutin d’une catégorie ne peut fonctionner que s’il est associé à un des modes de l’autre catégorie. Un scrutin uninominal est donc toujours à un ou deux tours, pareil pour un scrutin plurinominal. Cependant, des variantes telles le vote alternatif ou le scrutin à 3 tours présent aux législatives françaises ne seront point étudiés. [3] L’expression est du professeur M. Duverger in les différents systèmes électoraux », l’étude de la société, section 8 l’organisation politique », pp. 308. [4] Il s’agit des votes effectivement portés sur un ou plusieurs candidats exclus alors les votes blancs, ils sont les seuls considérés dans le décompte des voix et l’attribution des sièges à pourvoir dans tous les systèmes électoraux au monde [5] Ce mode de scrutin a pour fief les élections présidentielles et notamment dans de nombreux pays d’Afrique noire Gabon. [6] C’est un mode de scrutin actuellement utilisé aux législatives en France, au Tchad, au Mali, au Gabon en Egypte… et à l’élection présidentielle au Costa Rica, en Argentine et en Sierra Leone. [7] On entend par majorité absolue le fait d’obtenir au moins 50% des SVE + 1 voix. [8] Il est utilisé aux élections présidentielles du Cameroun également aux législatives pour toutes les circonscriptions uninominales, de l’Islande, de la Corée du Sud, des Philippines… [9] Il est utilisé pour les élections législatives aux Bermudes et en Thaïlande [10] Il est utilisé à l’élection présidentielle américaine pour élire les grands électeurs et aux élections européennes en France il sert à désigner 78 élus dans 08 circonscriptions [11] C’est ce qui vaut au scrutin plurinominal d’être également appelé scrutin de liste. Voir M. Duverger, Art précité, pp 309. [12] Le panachage est la faculté offerte aux électeurs dans un scrutin de liste de voter non pas pour une liste entière mais pour les candidats en lice au sein de toutes les listes en compétition. S’il y’a donc 05 sièges à pourvoir et 06 listes concurrentes soit 30 candidats en course, l’électeur choisi librement ses 05 candidats parmi les 30 en compétition. C’est donc l’électeur qui constitue sa propre liste à la réalité. Or, si l’on est face à des listes bloquées, l’électeur ne peut voter que pour une des 06 listes en présence. [13] Il s’agit le plus souvent d’un bulletin de vote sur lequel l’électeur doit cocher un seul nom ou un symbole, cela réduit considérablement les risques de fraudes ou d’abus des électeurs analphabètes. [14] Une précision est utile à ce stade, l’expression petits partis désigne le plus souvent des partis de dimension locale régionale ou départementale, alors que partis minoritaires désigne les partis présents dans les assemblées chambre haute ou basse mais en petit nombre. Dans tous les cas, ces deux catégories de partis ont très souvent du mal à exister et se faire entendre dans les systèmes électoraux majoritaires. [15] Un autre reproche important fait au système majoritaire est qu’il génère des inégalités entre les partis relativement au rapport suffrages obtenus et sièges attribués. Ainsi, le professeur Duverger dans son article précité rapporte qu’aux élections législatives de 1954 en Turquie, le parti démocrate a obtenu 93% des sièges en jeu avec 58% des suffrages alors que le parti républicain n’a obtenu que 5,5% des sièges avec 35% des suffrages. [16] Elle est utilisée à ce jour aux législatives en Belgique, Suisse, au Lichtenstein, Portugal… [17] En effet, le problème avec la technique du QE est qu’elle génère des disparités dans la mesure où certains députés étaient élus avec voix et d’autres avec moins de selon la taille de la circonscription. Toute chose qui prêtait à penser qu’il y’a des élus plus légitime que d’autres. Pour corriger cela, on imagina la technique du nombre uniforme qui est un quotient électoral déterminé par la loi et qui sert à élire tous les députés. [18] En réalité, le nombre uniforme NU arrêté par la loi avant élection, l’est sur la base d’un certain nombre d’éléments pas toujours fiables. Ainsi, il arrive que pour diverses raisons telles que le taux d’abstention, le taux de bulletins nuls… un ou plusieurs élus ne puissent recueillir un nombre de suffrage égal au NU. Le problème de légitimité demeure donc tout entier avec cette technique à l’égard de certains élus. D’où la conception de la technique du quotient national. [19] Ce procédé est utilisé au sein de la composante proportionnelle du scrutin mixte consacré pour les législatives au Cameroun. [20] Il faut préciser ici que les partis n’ayant obtenu aucun siège à l’issu de la première répartition conserve l’ensemble de leur voix initial pour la seconde, cela leur est alors considérés comme reste de voix. [21] En effet, si après la première répartition la liste A possède 7000 voix, B= 5000 voix, C= 3000 voix et D= 1500 voix pour 02 sièges disponibles. Les listes A et B ayant les plus grands restes emportent les 02 sièges à pourvoir. [22] Considérons les listes A voix et 1 siège, B voix et 1 siège, C voix et 0 siège et D 8000 voix et 0 siège après le premier partage au QE. L’on va conserver les voix initial de chaque liste mais majoré leur nombre de siège d’un autre fictif, ce qui donne liste A=2 sièges, B=2 sièges, C=1 siège et D=1 siège. On divise alors les voix initiales de chaque liste par son nombre de siège fictif et on classe les résultats obtenus par ordre décroissant, la liste possédant la plus forte moyenne obtient le siège à pourvoir. Les prochaines opérations conservent les voix initiales de chaque liste mais prennent en compte leur nombre de siège à l’issue de la dernière répartition en les majorant à chaque fois d’un siège fictif. Après division, la liste détentrice de la plus forte moyenne obtient le siège disponible. On répète l’opération autant de fois qu’il y a de siège à pourvoir. [23] Encore connue aux Etats-Unis sous le nom de méthode de Jefferson, la méthode d’Hondt est actuellement employée pour l’élection à la chambre basse de l’Espagne, d’Israël, de la Finlande… [24] Le vote préférentiel est notamment utilisé sous les cieux du Danemark, de la Suède, la Norvège, la Pologne et l’Italie. [25] Le VUT est actuellement utilisé par la Nouvelle Zélande élection municipale, et aux législative en Tasmanie, en Irlande, Estonie, Australie, et au Népal. [26] Plus précisément ce sont Thomas Hare britannique et Carl Andrae danois qui établirent séparément les principes de ce mode de scrutin au 19s [27] La détermination du QE dans le VUT est assez particulière, le principe commande de considérer l’ensemble des SVE au sein de la circonscription et de les diviser par les sièges en jeu majorés d’un siège fictif, le quotient obtenu est majoré d’une unité. Ainsi, s’il y’a sve au sein d’une circonscription et 09 sièges en jeu. L’on additionne 01 siège fictif ce qui nous donne 10 sièges et l’on divise les SVE par le nombre de siège fictif 10 = On majore alors ce quotient d’une unité, ce qui nous donne Le QE est alors = sve dans cette circonscription. [28] Il faut préciser que cette redistribution des suffrages supplémentaires SS des candidats élus obéit à un principe assez singulier guidé par un souci d’équité. Ainsi, si un candidat est élu avec 100v et récolte 100 SS uniquement les votes ou il est choix numéro 1 et ne seront bénéficiaires des SS que les candidats désignés choix numéro 2 sur tous ses votes, l’on va dans un souci d’équité redistribué non pas seulement ses 100 SS mais également ses 100v déjà utilisés à l’ensemble des candidats ayants droit. Pour donc introduire 100v représentant les SS dans la nouvelle répartition aux 200 bénéficiaires », l’on va fractionner chacun des 100 SS par deux et obtenir une demi-voix pour chaque bénéficiaire éventuel. Ainsi, si un candidat récolte 30v 1 vote valant ½ voix de cette redistribution cela lui donnera droit à 15v additionnée à ses voix précédentes au terme de la nouvelle répartition. Ce fractionnement nombre de SS/la totalité des voix du candidat soit voix comptabilisées+SS des voix du candidat est sans limite et doit permettre sans ne léser aucun candidat en course de ne reverser au sein de la nouvelle répartition la seule quantité des SS du précédent élu. [29] On entend ici par organe dirigeant, les assemblées élues telles l’assemblée nationale, le sénat, les conseils régionaux, départementaux ou municipaux et éventuellement le gouvernement qui est très souvent le fruit de coalition s’il émane d’une chambre basse élue sur la bas d’une RP Israël en est la parfaite illustration contemporaine. [30] C’est un système notamment utilisé en Allemagne parlement fédéral, en Bolivie, en Ecosse et en Hongrie [31] En effet, que la circonscription soit plurinominale CP ou uninominale CU, l’électeur dispose de 02 bulletins de vote BV et il désigne pour l’un, un candidat et pour l’autre, un parti CU ou sa liste CP. Le décompte des votes individuels est local et les candidats arrivés en tête sont déclarés vainqueurs dans la circonscription, tandis que le décompte des votes à l’intention des partis est réalisé à l’échelon national sur la base d’une RP au nombre uniforme ou au quotient national. [32] En fait, de nombreux petits partis incapables de glaner des sièges sur le plan local vote individuel vont pourtant totaliser sur le plan national vote de parti ou de liste un nombre de suffrages intéressants. Ainsi, si un parti a totalisé sur le plan national 10% des suffrages et récolté 02% des sièges, un supplément de sièges lui sera octroyé issus de ceux déduits aux partis ayant bénéficié d’un excédent de sièges à l’issue de la répartition des votes de partis. Si malgré cette opération la compensation n’est pas satisfaisante on peut augmenter légèrement le nombre de sièges de la représentation nationale afin de les redistribuer aux partis lésés. [33] Le SMSC est réputé utilisé Cameroun, en Andorre, Arménie, Croatie, Equateur, Géorgie, Tunisie, Taiwan, au Japon, au Sénégal… [34] Dans un SMSC les CP ne sont pas systématiquement régies par la RP, certaines peuvent être régies entièrement par le SMP notamment les CP disposant de peu de sièges ou alors par un régime mixte un 1er partage à la majorité simple ou absolue et un second à la RP et enfin elles peuvent être totalement régies par la RP. [35] Le VUNT a été historiquement utilisé et l’est d’ailleurs jusqu’à ce jour au Nauru, en Irlande et en Papouasie Nouvelle Guinée
Pluscet écart est faible, plus le contenu du tract est diffamatoire ou constitue une manoeuvre, par exemple en annonçant à tort un désistement, plus sa diffusion est massive et tardive par rapport à la date du scrutin, plus le risque est grand de voir l'élection annulée (n° 78-861 du 14 juin 1978, pour un tract au contenu très polémique, avec 980 voix d'écart ; n° 78-83

Les scrutins majoritairesLe principe du scrutin majoritaire est simple. Le ou les candidats qui obtiennent la majorité des suffrages exprimés sont élus. Il s'agit donc de confier le soin de représenter l'ensemble d'une circonscription aux candidats qui arrivent en tête sans tenir compte des suffrages recueillis par ses scrutin peut être uninominal s'il y a un siège à pourvoir par circonscription. Les électeurs votent alors pour un seul candidat. Le territoire national est divisé en autant de circonscriptions qu'il y a de sièges à scrutin est plurinominal s'il y a plusieurs sièges à pourvoir par circonscription. Les électeurs votent pour plusieurs candidats qui peuvent se présenter isolément ou sur des listes on parle alors de scrutin de liste. Ces dernières sont dites bloquées si le nombre de candidats qui y sont inscrits est obligatoirement égal au nombre de sièges à pourvoir, et si les électeurs n'ont pas la possibilité d'en modifier ni la composition, ni l'ordre de présentation. Pour introduire une certaine souplesse, le panachage ou le vote préférentiel sont parfois autorisés. C'est le cas dans les communes de moins de 1 000 habitants loi n°2013-403 du 17 mai 2013 pour les élections municipales. Le panachage permet aux électeurs de rayer des noms sur la liste pour laquelle ils votent et de les remplacer par ceux des candidats figurant sur d'autres listes. Le vote préférentiel donne la possibilité aux électeurs de classer les candidats d'une même liste selon leurs le scrutin majoritaire à un tour, le résultat est acquis dès le premier tour quel que soit le pourcentage des suffrages exprimés obtenu par les candidats, ou la liste, arrivés en tête. La majorité relative suffit pour être élu. Ce mode n'existe pas en le scrutin majoritaire à deux tours, la majorité absolue des suffrages exprimés est requise pour être élu au premier tour, avec parfois l'obligation de réunir un nombre minimal d'électeurs inscrits. Sinon il y a ballottage et organisation d'un second tour à l'issue duquel le candidat ou la liste arrivée en tête sont élus quel que soit le pourcentage des suffrages obtenus. La présence au second tour peut être soumise à certaines conditions selon les élections Par exemple, Pour l'élection présidentielle, les deux candidats les mieux placés au premier tour sont présents au second tour Pour les élections législatives, les candidats doivent recueillir un nombre de voix au moins égal à 12,5% des inscrits La représentation proportionnelleLa représentation proportionnelle est un mode de scrutin de liste généralement à un seul tour. Les sièges à pourvoir sont répartis entre les différentes listes proportionnellement au nombre de suffrages recueillis. Pour pouvoir participer à la répartition des sièges, un seuil de représentativité peut être définit. Par exemple, en France, il est de 5% pour les élections calcul des sièges s’effectue entre les listes ayant atteint le seuil de représentativité, en deux temps La première attribution est faire à partir d’un quotient électoral qui peut être soit déterminé à l’avance, soit calculé en divisant le nombre de suffrages obtenus par les listes admises à la répartition des sièges par le nombre de sièges à quotient est égal au nombre de voix nécessaire pour obtenir un siège. Le nombre de voix obtenus par chaque liste est divisé par le quotient pour chaque partie entière du résultat, la liste obtient un siège. Si cette première répartition laisse des restes, c'est-à-dire des sièges non pourvus, leur répartition peut se faire selon deux méthodes la méthode du plus fort reste et la méthode de la plus forte répartition au plus fort reste implique, pour chaque liste, de calculer le nombre de voix restantes, c'est-à-dire les décimales de la division du nombre de suffrages obtenus au quotient par la liste. Les listes qui disposent du plus grand nombre de voix restantes, non affectées lors du calcul au quotient, obtiennent un siège. Dans le cas de la répartition à la plus forte moyenne, les sièges restant sont attribués l’un après l’autre en calculant pour chaque liste une moyenne, en divisant le nombre de suffrages obtenus par la liste par le nombre de sièges déjà acquis plus un. La liste ayant la plus forte moyenne obtient le siège supplémentaire. L’opération se répète autant de fois qu’il reste de sièges à pourvoir.

Selonque l’on soit dans l’hypothèse d’une élection à un ou deux tours, la liste arrivée en tête des votes remporte la totalité des sièges en compétition. Cependant, si le panachage est admis dans cette variante, le décompte des voix et l’attribution des sièges se fait comme dans un SMU, les candidats ayant obtenus le plus de voix à concurrence des sièges disponibles sont Les élections sénatoriales organisées dimanche 24 septembre vont permettre de renouveler 171 sièges. Élus pour six ans, les sénateurs seront tenus, à partir du 2 octobre, de se mettre en conformité avec la loi sur le non-cumul d’un mandat de parlementaire avec une fonction exécutive sont les grands électeurs ?Comment est choisi ce collège électoral ?Les députés, sénateurs, conseillers régionaux et départementaux font automatiquement partie du collège électoral. En revanche, le nombre des délégués des conseils municipaux dépend du nombre des communes et de l’effectif des conseils municipaux. Les délégués représentent de loin le groupe le plus délégués sont élus par les conseils municipaux, en fonction de la taille de la commune. Pour pouvoir être élus, ils doivent être de nationalité française et bénéficier de leurs droits civiques et les sénateurs représentant les Français de l’étranger, le collège électoral est composé des députés et sénateurs des Français de l’étranger, des conseillers et des délégués du collège électoral pour dimanche 24 septembre Un scrutin majoritaireLes sénateurs sont élus au suffrage universel indirect par un collège d’environ 162 000 grands électeurs ». Dimanche, seule la moitié des sénateurs étant renouvelée, le collège sera composé de 76 359 scrutin est majoritaire à deux tours dans les départements qui ont un ou deux sénateurs 35 sièges concernés cette fois-ci, proportionnel ailleurs 136 sièges. Pour le scrutin uninominal, comme pour les législatives, le titulaire et son suppléant ne peuvent pas être du même sexe. Pour le scrutin à la proportionnelle, les listes doivent être constituées en alternance d’un homme et d’une femme. Les candidats doivent être âgés d’au moins 24 ans depuis 2011, contre 30 ans auparavant. Téléchargercette image : Un homme passe devant une énorme bannière sur l'affichage à la Tokyo Metropolitan Government Building annonçant les prochaines élections à l'assemblée métropolitaine de Tokyo, le 24 juin 2017, Tokyo, Japon. Les affiches des candidats sont affichés sur l'élection d'affichages dans la ville pour la prochaine élection de l'assemblée L’élection présidentielle a lieu les 10 et 24 avril 2022. L’organisation des élections politiques en France est une compétence du ministère de l’Intérieur. L'élection du président de la République se fait au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Pour être élu dès le premier tour, un candidat doit réunir la majorité absolue des suffrages exprimés. À défaut, les deux candidats ayant recueilli le plus grand nombre de suffrages au premier tour participent au second. Les résultats de l’élection présidentielle sont proclamés par le Conseil constitutionnel. Celui-ci s'assure de la régularité du scrutin et examine les éventuelles réclamations. Dès à présent, retrouvez les résultats provisoires au fur et à mesure de leurs remontées Découvrir d'autres articles sur le thème Élections Ungroupe de surveillance activiste, le Mouvement Mudei, a pris des photos des feuilles de résultats dans le plus grand nombre possible de bureaux de Denis Coderre veut rendre Montréal plus propre. S’il est élu, le candidat à la mairie promet de bonifier le nombre de poubelles et de cendriers publics, éliminer les dépôts sauvages et les graffitis dans les heures suivant leur signalement et adopter un plan pour contrôler la présence des rats dans la métropole. Mis à jour le 22 sept. 2021 Henri Ouellette-Vézina La Presse Aujourd’hui, on se promène et on voit des détritus partout », a déploré Denis Coderre. Pour remédier à ce laisser-aller, nous voulons créer un fonds qui viendra soutenir les arrondissements dans leur mission de propreté », a renchéri Emilia Tamko, candidate au poste de conseillère de la Ville dans le district de Maisonneuve-Longue-Pointe. Ce fonds permettra entre autres de bonifier le nombre de poubelles fermées dans l’ensemble des parcs et des artères principales, ainsi que d’augmenter le rythme des collectes dans les parcs durant la période estivale. L’équipe d’Ensemble Montréal souhaite augmenter la fréquence des brigades de propreté dans l’ensemble des 19 arrondissements et le nombre de cendriers publics pour diminuer le nombre de mégots jetés au sol. Le parti créerait également un système de ramassage des encombrants sur demande, en s’inspirant du modèle déjà en place à Paris. On appelle 311 et après, la Ville s’adapte aux besoins des citoyens », a indiqué Daniel Vaudrin, candidat au poste de conseiller de la Ville dans le district de Sainte-Marie. M. Coderre souhaite aussi retirer les dépôts sauvages moins de 48 heures après leur repérage et effacer dans un délai de 24 heures les graffitis à caractère haineux. Enfin, il adoptera un plan pour contrôler la présence des rats à Montréal. Les chantiers contribuent à la prolifération de ces rongeurs. Ensemble Montréal mettra en place une procédure de dératisation systématique pendant la durée complète des travaux impliquant l’ouverture du système d’égouts. Une campagne sera aussi déployée afin de sensibiliser les Montréalais aux règles d’hygiène dans les lieux publics et les encourager à déclarer toute présence de rats à la Ville afin de mieux documenter la problématique. M. Coderre a dit que la ville est dangereuse et maintenant, la ville est sale. Je n’accepterai pas cette vision défaitiste de Montréal », a réagi la mairesse de Montréal, Valérie Plante, en fin d’avant-midi mercredi. Est-ce qu’il y a matière à amélioration pour la propreté ? Bien évidemment », a-t-elle renchéri. Mme Plante a rappelé que de nombreuses mesures ont été mises en place pendant son mandat, notamment des escouades propreté dans certains arrondissements. On prend ça très au sérieux », a-t-elle affirmé. Le vote se cristallise » Le tout survient alors qu’un sondage Léger-Le Devoir révélait mercredi que Denis Coderre et Valérie Plante sont au coude-à-coude, alors que s’entame véritablement la campagne municipale avec la fin de la campagne fédérale. M. Coderre récolte 37 % des voix dans la métropole, pendant que Mme Plante en obtient 36 %. Le chef de Mouvement Montréal, Balarama Holness, recueille 8 % des appuis, suivi par le chef de Ralliement pour Montréal, Marc-Antoine Desjardins, avec 5 % des votes. Environ 14 % des électeurs sont indécis. En mai, M. Coderre et Mme Plante totalisaient respectivement 39 % et 29 % des intentions de vote, selon un sondage Léger-Le Journal de Montréal. Un sondage réalisé pour Projet Montréal en juillet montrait déjà que la mairesse sortante effectuait une remontée avec 34 % des voix, contre 37 % pour Denis Coderre. Questionné à ce sujet mercredi, Denis Coderre s’est dit nullement inquiété par la remontée de Projet Montréal dans les chiffres. J’avais vu un sondage où j’avais 29 %, je suis rendu à 37 %. Je pense que ce qui est important, c’est que le défi de tous est de faire voter le monde », a-t-il dit. L’exercice s’annonce difficile, selon lui, surtout dans une deuxième élection » en quelques mois. Il y a quand même 33 % des gens seulement qui pensent que cette administration-là doit rester. C’est un enjeu comme tel. On ne vote pas pour l’opposition, on défait le gouvernement », a aussi insisté M. Coderre, en réitérant qu’il ne prend rien pour acquis ». Je remarque aussi qu’il y a peu d’indécis. Ça veut dire que déjà, le vote se cristallise », a-t-il aussi fait valoir. Le chef d’Ensemble Montréal a par ailleurs rappelé avoir gagné avec 32 % en 2013 alors qu’il y avait cinq candidats sur la ligne de départ. On était presque majoritaires. Maintenant, il y des changements. Là, ça va être un bilan par rapport à l’autre, ça ne sera pas un référendum sur des personnalités », a-t-il soulevé. Le fait que 48 % des jeunes Montréalais de 18 à 35 ans semblent préférer Valérie Plante n’inquiète pas non plus M. Coderre, dont le parti rejoint traditionnellement les plus âgés et les arrondissements périphériques. Ça veut dire qu’il faut parler aux gens et qu’il ont différentes sensibilités par rapport à leurs besoins. Notre défi, notre rôle, notre responsabilité en fait, c’est de s’assurer qu’on puisse bien les définir », a-t-il dit.

Aprèsle score historiquement bas de Valérie Pécresse à la présidentielle, Les Républicains redoutaient ces élections législatives. Avec 2 370 811 voix obtenues en 2022, contre 3

Les deux premières élections au suffrage universel direct de la Ve République sont celles où se sont présentés le moins de candidats, malgré la présence de candidatures inclassables comme l’utopiste Marcel Barbu en 1965 puis le chef d’entreprise Louis Ducatel en DIRECT. Résultats de la présidentielle 2022, abstention, analyses… Suivez le 1er tourEn 1974, le nombre de candidats bondit à douze, dont le premier prétendant écologiste René Dumont, deux trotskistes Arlette Laguiller et Alain Krivine, deux fédéralistes Jean-Claude Sebag et Guy Héraud et un royaliste Bertrand Renouvin.→ ANALYSE. Élection présidentielle les surprises de ce scrutin depuis 1965En 1976, le Parlement décide donc de durcir les règles de parrainages des candidats au lieu de 100 grands élus issus d’au moins dix départements, le seuil passe à 500 issus d’au moins trente départements ou territoires d’outre-mer pas plus d’un dixième devant par ailleurs émaner du même département.Jean Lecanuet, ministre de la justice, défend à l’époque ce durcissement en dénonçant les inconvénients d’une excessive multiplicité des candidatures » et en se fixant comme double objectif de décourager les candidatures de fantaisie qui nuiraient à la dignité de l’élection » et de garantir que la candidature présentée reflète un courant d’opinion revêtant effectivement un caractère national ».Record en 2002Le garde des Sceaux écarte cependant des propositions plus restrictives en expliquant que s’il convient d’éliminer des candidatures insuffisamment sérieuses pour une consultation de cette nature et de cette importance, il faut aussi se garder d’ôter aux électeurs, même très minoritaires, la liberté de se reconnaître dans un candidat de leur choix ».Conséquence en 1981, bien que candidats sept ans plus tôt, Jean-Marie Le Pen, à l’extrême droite, et Alain Krivine, à l’extrême gauche, n’atteignent pas le nouveau seuil. Le nombre de candidatures se stabilise alors à une dizaine jusqu’en année-là, le nombre de candidats atteint son record 16 six de droite ou du centre Jacques Chirac, François Bayrou, Jean Saint-Josse, Alain Madelin, Corinne Lepage, Christine Boutin, cinq de gauche Lionel Jospin, Jean-Pierre Chevènement, Noël Mamère, Robert Hue, Christiane Taubira, trois d’extrême gauche Arlette Laguiller, Olivier Besancenot, Daniel Gluckstein et deux d’extrême droite Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret.Depuis, probablement en raison de l’élimination du candidat de gauche, Lionel Jospin, devancé par celui d’extrême droite, Jean-Marie Le Pen, le nombre de candidature s’est stabilisé entre dix et candidats à l’élection présidentielle 2017En 2017, malgré un nouveau renforcement des règles publication des parrainages sur Internet, envoi des formulaires directement au conseil constitutionnel, etc. le nombre de candidats est finalement de 11.→ À LIRE. Présidentielle 2017 affaire Fillon, Macronleaks »… Les faits marquants de la campagneTrois candidats – Jacques Cheminade, Philippe Poutou et Jean Lassalle – ont obtenu de justesse leurs 500 parrainages, et ont rejoint les huit autres présents sur la ligne de départ Nathalie Arthaud, François Asselineau, Nicolas Dupont-Aignan, François Fillon, Benoît Hamon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Jean-Luc au premier tour 1965 De Gaulle 44,65, Mitterrand 31,72, Lecanuet 15,57, Tixier-Vignancour 5,2, Marcilhacy 1,71, Barbu 1,151969 Pompidou 44,47, Poher 23,21, Duclos 21,27, Defferre 5,01, Rocard 3,61, Krivine 1,06, Ducatel 1,271974 Mitterrand 43,25, Giscard d’Estaing, 32,6, Chaban-Delmas 15,11, Royer 3,17, Laguiller 2,33, Dumont 1,32 Le Pen 0,75, Muller 0,69, Krivine 0,37, Renouvin 0,17, Sebag 0,16, Héraud 0,081981 Mitterrand 25,85, Giscard d’Estaing 28,32, Chirac 18, Marchais 15,35, Lalonde 3,88, Laguiller 2,3, Crépeau 2,21, Debré 1,66, Garaud 1,33, Bouchardeau 1,111988 Mitterrand 34,11, Chirac 19,96, Barre 16,54, Le Pen 14,38, Lajoinie 6,76, Waechter 3,78, Juquin 2,1, Laguiller 1,99, Boussel-Lambert 0,381995 Jospin 23,30, Chirac 20,84, Balladur 18,58, Le Pen 15, Hue 8,64, Laguiller 5,3, de Villiers 4,74, Voynet 3,32, Cheminade 0,282002 Chirac 19,88, Le Pen 16,86, Jospin 16,18, Bayrou 6,84, Laguiller 5,72, Besancenot 4,25, Chevènement 5,33, Mamère 5,25, Saint-Josse 4,23, Madelin 3,91, Hue 3,37, Mégret 2,34, Taubira 2,32, Lepage 1,88, Boutin 1,19, Gluckstein 0,472007 Sarkozy 31,18, Royal 25,87, Bayrou 18,57, Le Pen 10,44, Besancenot 4,08, de Villiers 2,23, Voynet 1,57, Buffet 1,93, Laguiller 1,33, Bové 1,32, Nihous 1,15, Schivardi 0,342012 Hollande 28,63, Sarkozy 27,18, Le Pen 17,9, Poutou 1,15, Mélenchon 11,1, Bayrou 9,13, Joly 2,31, Dupont-Aignan 1,79, Arthaud 0,56, Cheminade 0,252017 Macron 24,01, Le Pen 21,30, Fillon 20,01, Mélenchon 19,58, Hamon 6,36, Dupont-Aignan 4,70, Lassalle 1,21, Poutou 1,09, Asselineau 0,92, Arthaud 0,64, Cheminade 0,18→ RETROUVEZ dès ce soir les résultats de l’élection présidentielle de 2022 ville par villeavec notamment Résultats présidentielle Paris 2022Résultats présidentielle Marseille 2022Résultats présidentielle Lyon 2022Résultats présidentielle Toulouse 2022Résultats présidentielle Nice 2022Résultats présidentielle Nantes 2022 jwpR.
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