Lenarcissique ne doute jamais, il ne se fait donc pas de mal et ne se remet pas en question. Il peut même se sentir en dehors des lois. Il peut même se sentir en dehors des lois. La personnalité évitante : ce type de
Économie Imerys, leader mondial des matériaux industriels de haute technologie, dirigé par Gérard Buffière, ne vend pas de minéraux bruts, mais des produits hautement élaborés à partir de ces minéraux. Article réservé aux abonnés Peu connu hors du monde industriel, pour lequel il travaille presque exclusivement, le groupe Imerys maintient une rentabilité acquise grâce à une spécialisation extrême dans les minéraux. Son directeur général, Gérard Buffière, auquel succédera cet automne Gilles Michel, actuel patron du Fonds stratégique d'investissement, explique comment son groupe a surmonté la crise. Pourquoi le groupe Imerys est-il peu connu, alors que son activité dans les minéraux industriels est comparable à celle d'Air Liquide dans les gaz industriels? Gérard Buffière Nos clients, eux, sont très connus. Et sans nos 29 minéraux, leurs produits ne seraient pas ce qu'ils sont. Par exemple, les grands brasseurs mondiaux ont recours à notre diatomite, ce minéral issu d'algues fossilisées qui filtre la bière par ses pores naturels. Il n'y a pas de papier blanc opaque et imprimable sans nos pigments. Sans notre andalousite ou nos chamottes, les hauts-fourneaux des grands aciéristes européens qui coulent l'acier fondraient sous l'effet de températures proches de 1 500 degrés. Sans kaolin, pas de peinture très lisse qui couvre parfaitement les murs. A partir d'argiles, nous produisons également des tuiles et des briques en terre cuite pour la construction. Pourtant, vous ne vendez pas de matières premières ? En effet, nous ne vendons pas de minéraux bruts, mais des produits hautement élaborés à partir de ces minéraux. Notre structure de coûts comprend beaucoup plus de transformation 85% que de coûts d'extraction 15 %. Pour la porcelaine de table, nous retirons du kaolin les impuretés de fer que contenait le granit dont il est extrait avec des aimants très puissants. Pour obtenir des produits très blancs, nous les cuisons à 1 200 degrés afin d'en évacuer leurs résidus organiques. Nos 300 chercheurs ne cessent d'améliorer les produits que nous commercialisons et pour lesquels nous sommes classés numéro un ou numéro deux mondial. Personne ne fait le même métier que nous. C'est un métier de niche. Pourquoi avez-vous abandonné la métallurgie ? Notre groupe date de 1880 et s'appelait Imetal jusqu'en 1999. Cette année-là , après avoir acheté English China Clays ECC, le leader mondial du kaolin, le groupe a cédé tout ce qui n'était pas minéral industriel et s'est réinventé. Il est devenu Imerys. Nous avons poursuivi les orientations de mes prédécesseurs, Bernard Villeméjane et Patrick Kron, et avons quasiment multiplié par trois l'activité hors métal, dont le chiffre d'affaires est passé de 1,2 milliard d'euros en 1998 à 3,44 milliards en 2008. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Enjalousie qui des soirs censure l’espoir du futur Personne dans le monde ne marche du même pas Et comme la terre est ronde, il faut que tu fasses des choix Sur les apparences et Données 11 juin 2018 - Reproduction interdite11 % de la population mondiale, soit 844 millions de personnes, n’a pas accès à l’eau potable contre 19 % en 2000. 11 % de la population mondiale, soit 844 millions d’individus, n’a pas accès à l’eau potable en 2015 selon le rapport 2017 sur les progrès en matière d’assainissement et d’alimentation en eau en anglais de l’Organisation mondiale de la santé OMS et de l’Unicef. De réels progrès ont été réalisés dans les dernières décennies par rapport à 2000, le nombre de personnes ayant accès à l’eau potable est passé de 5 à 6,5 milliards. L’eau potable est, avec l’alimentation et le logement, un pilier essentiel de la qualité de vie. D’abord pour une question d’hygiène l’eau souillée est l’un des vecteurs majeurs des maladies qui font le plus de morts sur la planète, notamment les diarrhées. Ensuite, parce qu’on ne peut vivre sans eau potable ceux qui n’y ont pas accès sur place sont forcés de consacrer une grande part de leur temps et de leur énergie à s’approvisionner, en se déplaçant vers des sources aléatoires et dont la qualité est mal contrôlée. L’OMS considère que l’on a accès à l’eau s’il faut se déplacer à moins de trente minutes aller-retour, ce qui est déjà considérable. Avertissement ces données constituent des ordres de grandeur, la collecte de données statistiques pouvant être peu fiable dans les régions les plus pauvres du l’eau à domicile aux eaux de rivière Parmi les 6,5 milliards d’humains qui disposent d’eau potable, 5,2 milliards ce qui représente 71 % de la population mondiale en bénéficient à domicile et au moins douze heures par jour. Car pour l’OMS la notion d’accès est large 1,3 milliard de personnes 17 % de la population mondiale ont accès à l’eau mais doivent pour cela se déplacer à moins de trente minutes aller-retour. Un Français qui devrait faire un quart d’heure de marche pour aller s’approvisionner n’aurait pas réellement le sentiment d’avoir accès à l’eau ». Parmi les 844 millions de personnes qui n’ont pas accès à l’eau potable, 263 millions doivent se déplacer à plus de trente minutes aller-retour jusqu’au plus proche point d’eau potable. Le plus souvent cette tâche très lourde physiquement est prise en charge par les femmes. 423 millions de personnes boivent l’eau d’un puits ou d’une source d’eau non protégé des contaminations. Pas moins de 159 millions de personnes captent leur eau de boisson dans une rivière, un lac ou un canal d’irrigation, au risque d’une contamination par les produits chimiques et les matières fécales. Répartition de la population mondiale selon son accès à l’eau potable Nombre en millionsRépartition en %Eau potable à domicile*5 23071Accès à l'eau potable à moins de 30 min. aller-retour1 27517Population ayant accès à l'eau potable6 50589Accès à l'eau potable à plus de 30 ou source non protégé4236Eaux de surface1592Population sans accès à l'eau potable84411Ensemble7 349100*Accès à l’eau potable en toute sécurité », c’est-à -dire à la fois à domicile, au moins douze heures par jour et eau non contaminée. Source OMS, Unicef. Données 2015 – © Observatoire des inégalitésSelon les régions du monde L’évolution la plus significative concerne l’Asie de l’Est et Asie-Pacifique où le pourcentage de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable est passé de 20 % en 2000 à 6 % en 2015, soit une diminution de 278 millions du nombre de personnes concernées. L’Afrique subsaharienne n’a connu qu’une amélioration relative. Dans l’Est et le Sud de l’Afrique, la part des habitants n’ayant pas accès à l’eau est passée de 59 % en 2000 à 47 % en 2015. Dans l’Ouest et le centre, ce pourcentage a diminué de 52 à 38 %. Mais la population de ces deux régions est en forte progression démographique. En valeur absolue, le nombre de personnes sans eau potable y a augmenté de 52 millions en quinze ans, de 372 millions à 424 millions. Source OMS, Unicef. Données 2015 – © Observatoire des inégalités Graphique Données Selon les pays Entre 2000 et 2015, comme lors de la décennie précédente, les grands pays d’Asie ont connu des progrès importants. En Inde, la part de la population ayant accès à l’eau potable est passée de 80 à 88 % en quinze ans, soit 258 millions de personnes supplémentaires. L’Indonésie a connu une évolution comparable. En Chine, 96 % de la population est désormais couverte. Des pays à la population moins nombreuse, tels que l’Afghanistan, le Laos ou le Cambodge, ont également vu leur taux d’accès à l’eau progresser notablement. En Afrique et au Moyen-Orient, les situations nationales évoluent d’une manière plus contrastée. Certains pays ont connu de fortes progressions le Yémen a vu la proportion de sa population ayant accès à l’eau augmenter de 27 points en quinze ans, le Mali de 25 points, le Nigéria de 21 points. L’Éthiopie, la Tanzanie, le Mozambique ont également connu des progrès significatifs, mais ces pays n’offrent encore l’eau potable qu’à moins de la moitié de leurs habitants. Enfin, parmi les pays où l’eau potable est la plus rare, plusieurs n’ont connu que de modestes progrès entre 2000 et 2015. Citons par exemple l’Ouganda la part de la population couverte n’a progressé que de 9 points et environ 6 personnes sur 10 restent privées d’eau potable. Plusieurs éléments doivent conduire à nuancer ces progrès. D’abord, rien ne dit qu’ils soient définitifs, notamment pour les pays qui connaissent une très forte croissance démographique. Ainsi, l’Inde est confrontée actuellement à de graves pénuries d’eau liées à la surexploitation des nappes phréatiques, ce qui conduit la population à s’approvisionner en une eau de qualité moindre [1]. La surexploitation du stock » d’eau contenu dans ces nappes – qui résulte d’abord des besoins de l’agriculture et de l’industrie – risque de trouver ses limites et il faudra bien trouver des alternatives. Ensuite parce que la notion même d’eau potable » varie selon les pays ce qui est considéré comme potable dans certains pays pauvres est très loin des normes de qualité des pays riches. On peut survivre en la buvant, mais la présence de substances toxiques peut conduire au développement de maladies par la suite. L'accès à l'eau potable par pays Part de la pop. ayant accès à l'eau potable en % / 2000 Part de la pop. ayant accès à l'eau potable en % / 2015Progression entre 2000 et 2015 en millionsMonde81891 223Pays émergentsInde8088257,6Chine7896106,1Brésil949732,1Mexique899824,2Indonésie759046,0Pays en développement Éthiopie173932,9Mozambique22479,7Afghanistan276312,8Ouganda303915,3Tanzanie325019,5Yémen43709,0Laos468012,8Nigéria466759,3Mali49746,6Cambodge52753,4Vietnam789113,2Bangladesh959729,7Source OMS, Unicef. Données 2015 – © Observatoire des inégalités Photo / CC By NC ND Unicef Ethiopia Pourvoter par procuration, il faut connaître une personne habitant la même ville certaine de se déplacer ce jour là . Et qui plus est, une personne de confiance qui respectera Toujours celle qu’on oublie. Qu’on n’invite pas. Qu’on n’écoute pas. Qui doit être bien banale et inintéressante pour que personne ne l’aime vraiment. Si ce texte te parle, cet article est pour toi. Le 25 octobre 2018 À toutes ces filles que personne n’aime vraiment. Pourquoi se dire personne ne m’aime » ? À toi qui manges toute seule, avec des écouteurs dans les oreilles, même si parfois y a rien dedans, mais ça donne l’illusion que tu es accompagnée. À toi qui sirotes ton café dans un coin de la fac, les yeux rivés sur ton téléphone à faire défiler la vie de gens qui ont l’air d’être plus aimés que toi. À toi qui relances toujours tes potes », qui as l’impression que tu es la pièce rapportée, l’éternelle cinquième roue du carrosse. Celle qu’on ne pense pas à inviter, celle qu’on ne rappelle pas si elle a du retard, celle qu’on ne relance jamais pour avoir la certitude de sa présence. Celle qui est sympa, oui, bien sûr, et le plus souvent prévenante, disponible, gentille, peut-être trop, tiens, c’est peut-être ça. À toi qui es gentille, toujours un mot pour les autres, toujours un service rendu, toujours dix minutes à offrir, mais qui as l’impression de passer ta vie en sens unique. À toi qui te plies en quatre pour les autres et qui as l’impression qu’on ne lèverait pas le petit doigt pour toi. À toi qui as l’impression que personne n’en a rien à foutre de toi. Que tu pourrais être là ou pas là , ça serait pareil. À toi qui as des rêves simples, des espoirs loin d’être vertigineux quelques amis sur lesquels compter, une relation amoureuse saine, un parcours qui t’épanouit. Et qui a l’impression que non, pas de ça pour toi, tu ne mérites même pas ça — cette base qui ne te semble pas si incroyable pourtant… J’ai des choses à te dire J’ai envie de te parler. Déjà parce que je te lis, je t’entends, je te vois. Tu as l’impression d’être plus grise que les murs tristes qui t’entourent, mais c’est loin d’être le cas. Je te vois, je sais que tu es là , je sais ce que tu vis. Peut-être que tu te dis que j’y connais rien, que je peux pas te comprendre, que je suis une cool kid des Internets avec mon mec cool, mon job cool, ma vie cool. Mais quand t’enlèves tout ça, quand t’enlèves ces dernières années que j’ai la chance incroyable d’avoir vécues, y a toi. Y a la Mymy de 20 ans qui grignote son panini sur un banc encore un peu humide de rosée froide, dans sa fac moche qui ne la mène nulle part, entourée de gens qui ont tous l’air d’avoir un endroit où aller. Y a la Mymy de 20 ans qui se cache dans des coins chelou pour fumer ses clopes, parce que quitte à être toute seule autant que personne ne la voie. Y a la Mymy de 20 ans qui se demande toujours ce que les gens pourraient bien lui vouloir, qui en est arrivée à se méfier quand on vient lui parler. Me parler ? À moi ? Ok, c’est quoi le piège ? Tu veux mes cours, tu veux une clope, tu veux un service, tu veux mon cul ? Parce que ne nous mentons pas, on sait tous les deux que ce n’est pas ma personne qui t’intéresse. Cette personne qui n’intéresse personne. C’est ça la meuf que je suis, que j’ai toujours été, même si j’ai appris à m’épanouir et à faire taire cette satanée voix. Il y a des gens qui t’aiment, et ils n’attendent que de te rencontrer Tu sais, hier j’ai enregistré un épisode vachement cool de The Boys Club que j’ai hâte de te faire écouter. L’invité a dit un truc qui m’a marquée. Il me racontait qu’enfant, puis ado, il n’était bien nulle part. Jamais le mec cool, jamais le mec populaire, jamais le mec rebelle, jamais le mec qui plaît. Le mec terne. Le mec qu’on oublie. Le mec qui est dans la bande, ouais, mais jamais son moteur, son coeur, pas le centre névralgique. Le mec qui chope pas, qui aime des trucs chelou que personne ne connaît, qui ne se reconnaît dans aucun des parcours qu’il contemple. Cet invité est maintenant super épanoui, 100% lui-même. Il a fait de ses passions chelou son métier, il mène une vie dont le lui » de 14 ans ne pouvait même pas rêver. Et quand je lui ai demandé ce qui avait changé, il m’a dit En fait je crois que chaque personne peut trouver des gens avec lesquels s’assembler. Moi aussi je peux m’assembler avec des gens, sauf qu’ils n’étaient pas là où j’étais. Puis j’ai fini par bouger, changer de pays, de ville, de potes, de métier. Et j’ai trouvé mes gens. Alors maintenant je m’assemble. » L’image m’a parlé. J’ai imaginé un petit triangle perdu au milieu de ronds et de carrés, persuadé que c’est lui l’anomalie, c’est lui le problème. Rêvant la nuit d’être un peu plus carré, un peu plus rond. Jusqu’à ce qu’il trouve ce qu’il n’osait même pas imaginer d’autres triangles. Qui n’attendaient que de lui ouvrir les bras. Ne plus penser pour oublier J’ai pensé à toi, et à moi, à cette meuf que j’étais, au fond à gauche de l’amphi, le plus près possible de la porte parce que parfois, tout me semblait si vain que je me barrais. À cette meuf qui n’osait ni parler, ni draguer, ni postuler, parce que à quoi bon. Autant rentrer chez moi et trouver n’importe quel moyen pour éteindre mon cerveau. Faire passer le temps avec des séries télé, des bouquins, de l’alcool, des errances, pour surtout ne pas penser au fait que personne ne m’aime vraiment. Si ces mots vibrent dans tes tripes, si t’as un peu envie de fermer l’onglet parce que c’est chiant de se voir décrite comme ça, attends deux secondes. J’ai bientôt fini, je veux juste te dire deux-trois trucs. Je t’aime, et je ne suis pas la seule Tu mérites d’être aimée. Tu mérites de trouver tes gens. Ils existent. Ils sont là , quelque part. Je sais que t’as l’impression que c’est trop tard. Que t’as assez donné. Que si c’était vrai, ça aurait dû marcher. Crois-moi il n’est pas trop tard. Dans ta poitrine, là , brûle le même feu sacré que tu admires chez les autres. Et au fond, tu le sais, je crois. Tu le sais parce que tu le sens crépiter, mais si, quand passe cette chanson qui te fout en vrac, quand tu sens son odeur dans le tram, quand tu n’arrives pas à dormir et que tu n’as personne à qui le dire. Il brûle, ton feu, c’est juste que les gens ne l’ont pas encore vu. Mais ils le verront. Tes gens le verront, ceux que tu finiras par trouver. Je te dis pas forcément de tout plaquer, de t’expatrier, de te tirer, je serais mal placée pour ça, moi qui n’ai jamais osé faire la moindre demande d’Erasmus. Si tu le sens, si ça te titille, si ça te taraude, fais-le ! Mais si ça ne fait pas crépiter ton feu, ne te force pas. Écoute. Écoute-toi. Qu’est-ce qui te fait vibrer ? Qu’est-ce qui te fait chanter, danser, pleurer, sauter, crier, courir, ressentir, vivre ? Suis ce fil d’Ariane. Pas à pas. Accorde-toi le droit d’écouter le feu qui brûle. Il te mènera, forcément, à ce qui te rend heureuse. T’es pas nulle. T’es pas morne. T’es pas terne. Peut-être que tes potes t’oublient, peut-être que tu t’es fait larguer comme une vieille chaussette, peut-être que t’en es à ton huitième refus de stage, à ton énième période de chômage. Peut-être que t’as plus la force. Que tu te dis, eh bien si le monde s’en fout de moi, qu’il m’oublie, j’arrête. Je baisse les bras. Je t’en supplie, ne fais pas ça. Ne laisse pas ton feu s’éteindre. De toute façon c’est impossible, il continuera à t’enfumer de l’intérieur, et tu sauras toujours, confusément, que t’as abandonné ces braises qui auraient pu tant te réchauffer. Je sais que c’est dur. Je suis désolée si ta vie ne ressemble pas à ce que tu imaginais, ce que tu espérais, à ce que l’enfant que tu étais dessinait avant de s’endormir. Mais elle peut y ressembler. Il n’est jamais trop tard. Le futur est toujours devant. Un pas en avant, puis un autre, et un jour t’y es. Tu regardes autour de toi. Tu lis des meufs qui pensent que personne ne les aimera. Tu te rends compte que t’as fini par apprendre à être aimée. Et que ça s’est fait si doucement que tu t’en es même pas rendue compte. Baisse pas les bras. Y a qu’une seule toi, c’est la plus précieuse des choses. Y a que toi qui peut être toi. Et le monde serait bien triste sans toi. Courage. Moi, je t’aime fort — il ne te reste plus qu’à découvrir toutes les autres personnes qui pourront elles aussi te le dire. À lire aussi Pourquoi c’est important d’envoyer de l’amour sur Internet Lechemin est le même pour tout le monde mais tout le monde marche à son rythme sur le chemin. Chaque personne qui marche sur son chemin a le droit de ne pas avoir le mêmeLesstatistiques des parts de marché de Google Chrome dans le monde, en Europe et en France, selon StatCounter (juillet 2021) : Monde : 65,13 % – Safari à 18,64 %, Firefox à 3,45 %